«Lorsque j’étais petite, j’étais une enfant fragile. Dès qu’un rhume ou une grippe courrait à l’école, je l’attrapais. Cela m’a d’ailleurs valu quelques déconvenues: une bronchite par-ci, une angine par-là et même une pneumonie qui m’a conduite quelques semaines à l’hôpital vers l’âge de 9 ans. J’en ai gardé un naturel anxieux dès qu’il s’agit de ma santé.»
«Il y a quelque temps, je suis tombée malade. Je sentais que je couvais quelque chose depuis quelques jours. Quand ça a commencé à s’aggraver, je me suis rendu chez mon médecin généraliste. Il m’a ausculté et m’a très vite rassurée: il s’agissait d’une bronchite aiguë. Rien de grave mais j’allais devoir prendre mon mal en patience!»
«Je me suis inquiété du fait qu’il ne me prescrive pas d’antibiotiques. Comme j’avais toujours été fragile, je pensais que dans mon cas il vaudrait sans doute mieux opter pour un traitement de choc. Il m’a alors expliqué que ma bronchite était bénigne et avait été causée par une infection virale. Des antibiotiques seraient donc inefficaces puisque ces traitements ciblaient spécifiquement les bactéries. Il m’a rassuré: dans quelques jours je serai sur pied! Tout ce que nous pouvions faire, c’était soulager les symptômes. Finalement, je suis rentré chez moi un peu dubitative mais une grosse semaine plus tard j’étais totalement rétablie. Et sans un seul antibiotique!»
«Non, certains patients sont plus sensibles: les personnes qui souffrent d’une affection chronique respiratoire sous-jacente, comme de l’asthme ou de la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), de diabète, d’insuffisance cardiaque... Une infection peut par exemple favoriser une exacerbation d’une BPCO. Il est également primordial chez ces différents patients de ne pas passer à côté d’un diagnostic de pneumonie en la confondant avec une simple bronchite aiguë. Le risque de complications est en effet plus important chez ces patients que chez un sujet a priori sain. Nous sommes donc plus attentifs.»
«Lorsque nous sommes face à des patients à risque, nous complétons plus souvent l’examen clinique par une prise de sang ou une radiographie afin d’exclure une éventuelle pneumonie. De même, s’ils repartent avec un diagnostic de bronchite, nous les revoyons en consultation quelques jours plus tard afin de vérifier l’évolution de la maladie.»
«Dans tous les cas, lorsque nous diagnostiquons une bronchite aiguë à un patient, nous lui conseillons de reconsulter si son état continue de s’aggraver ou si de nouveaux symptômes apparaissent. Une fièvre qui continue de grimper et monte au-dessus de 38,5 °C ou des expectorations qui s’aggravent et deviennent très purulentes ou sanglantes doivent mener à reconsulter son médecin.»
Un adulte au repos respire en moyenne chaque minute 6 litres d’air. À chaque inspiration, l’air traverse les voies respiratoires supérieures. Il s’engouffre ensuite dans...
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Lire la suiteClaude, 40 ans
Dr Pol Ravez, chef du service de pneumologie au CHU Ambroise Paré.
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