Le diagnostic et le traitement d’un cancer de l’ovaire entraînent des dommages psychologiques et physiques souvent importants. Le rétablissement physique après une intervention chirurgicale majeure est encore plus difficile lorsqu’une chimiothérapie a été nécessaire.
La fatigue est un effet secondaire très fréquent qui peut durer longtemps. Après le traitement, la patiente aura parfois besoin de plusieurs semaines avant de reprendre complètement ses activités.
Les dommages psychologiques peuvent aussi être très importants. Par conséquent, il est essentiel que la patiente cancéreuse puisse formuler ses angoisses et ses préoccupations et qu’elle puisse éventuellement se tourner vers des personnes ayant l’habitude d’accompagner des patients. N’hésitez pas à en parler à une infirmière en oncologie, un psychologue, un assistant social ou un médecin.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Le pronostic (chances de guérison) peut s’exprimer sous la forme de la "survie à cinq ans". Il s’agit du pourcentage de patientes à un stade donné du cancer de l'ovaire qui sont encore en vie après cinq ans. Moins le stade de la maladie est avancé, plus la survie à cinq ans est élevée. La taille de la tumeur résiduelle après l’opération détermine en grande partie les chances de guérison. La sensibilité de la tumeur à la chimiothérapie administrée peut également jouer un rôle.
Malgré les possibilités chirurgicales très poussées et les progrès du traitement médicamenteux, des femmes meurent encore chaque année du cancer de l'ovaire.
Même chez les patientes en rémission complète, du nouveau tissu tumoral peut se développer après plusieurs mois, voire plusieurs années. Le risque est plus important si le cancer de l'ovaire se trouvait à un stade avancé lors du traitement initial et surtout, si la chirurgie n’a pas permis d’éliminer toutes les tumeurs visibles.
Parfois, certaines tumeurs qui au début, réagissaient bien à la chimiothérapie développent des mécanismes de résistance qui les rendent moins sensibles. On parle alors de chimiorésistance.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Les traitements du cancer de l’ovaire sont souvent lourds et n’offrent pas toujours une garantie de guérison. Il est important de discuter ouvertement avec votre médecin des avantages et inconvénients d’un traitement. Une patiente a toujours le droit de renoncer à un traitement. Dans un tel cas, les troubles survenant par la suite seront traités le mieux possible.
Les questions suivantes peuvent aider la patiente à prendre une décision en ce qui concerne la poursuite ou l’arrêt du traitement:
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Après un traitement, on parle de rémission complète lorsque l’examen physique est normal, l’imagerie ne montre plus de tumeur et le taux du marqueur tumoral CA125 s’est normalisé.
Selon le stade du cancer de l’ovaire et après le traitement (uniquement chirurgie et/ou chimiothérapie), un suivi attentif sera mis en place. Ce suivi peut être assuré par le gynécologue seul ou en alternance avec l’oncologue médical si une chimiothérapie a été administrée.
Lors des consultations de suivi, le médecin pourra détecter rapidement une récidive éventuelle et mettre en place un traitement adéquat.
en général, des contrôles trimestriels sont prévus pendant les deux premières années et sont souvent effectués en alternance par l’oncologue médical et le gynécologue.
l’intervalle entre les contrôles peut être allongé. Les médecins conviennent de la fréquence des contrôles avec la patiente, au cas par cas.
Si la patiente présente des troubles, elle peut reprendre contact avec le médecin plus tôt que prévu. Si nécessaire, le rendez-vous de contrôle sera avancé.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
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Dr Stef Cosyns (gynécologue, UZ Brussel)
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