Le scanner permet de collecter des informations précises sur les organes présents dans l’abdomen, le petit bassin ou la cavité thoracique.
Le médecin peut ainsi déterminer la taille et l’étendue d’une masse ovarienne. La présence et l’étendue d’une ascite peuvent aussi être établies clairement. Échographie et CT-Scanner peuvent être complétés par une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) ou par un PET-Scan. Ce dernier examen permet de détecter la présence de zones ayant une activité métabolique intense, caractéristique du cancer et d’éventuelles métastases.
Comme le cancer de l’ovaire survient parfois en même temps qu’un cancer du sein, (que ce soit un cancer héréditaire ou non), une mammographie est aussi fréquemment réalisée. Si cet examen met en évidence de petites grosseurs suspectes ou s’il y a longtemps que vous avez passé une mammographie de dépistage, une mammographie sera réalisée. Une échographie des seins peut parfois fournir des informations complémentaires à celles de la mammographie.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Lors d’une échographie, une sonde émet des ultrasons qui sont renvoyés par les organes intra-abdominaux. La sonde capte alors ces échos et les traduit en une image en deux dimension. Si le médecin suspecte un problème gynécologique, une échographie transvaginale est généralement réalisée. Une sonde, un fin bâtonnet de 1,5 cm, est introduite dans le vagin. L’utérus et les ovaires peuvent ainsi être examinés de plus près, à travers le vagin, ce qui améliore la qualité de l’image. Le médecin peut alors visualiser correctement la vessie, l’utérus, les trompes de Fallope et les ovaires.
Pour évaluer une éventuelle extension du cancer de l'ovaire, le médecin réalise aussi une échographie abdominale. Pour ce faire, il applique un gel sur la peau afin de mieux transmettre les ondes sonores. Il peut ainsi obtenir une image plus nette de l’étendue de l’ascite éventuelle (rétention de liquide), du foie, des reins et parfois des ganglions lymphatiques.
Si l’échographie est suspecte, des examens complémentaires sont alors planifiés.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Pour poser un diagnostic définitif, le médecin est obligé d’extraire la masse ou, lorsque celle-ci est trop étendue, de réaliser une biopsie afin de la faire analyser en laboratoire.
Une opération classique ou une laparoscopie est donc nécessaire pour:
Lors d’une laparoscopie, le médecin gonfle l’abdomen au moyen d’un gaz. Puis il introduit un tube fin muni d’une caméra dans la cavité abdominale, via le nombril. Par la suite, il introduit ses instruments dans l’abdomen via une ou deux incisions pratiquées sur les flancs de la patiente. Ces instruments permettent d’examiner les organes ainsi que de prélever des échantillons de tissu par biopsies.
Lors d’une opération, le médecin peut réaliser une "coupe congelée" afin de déterminer immédiatement si le tissu prélevé est malin. Cet examen n’est pas aussi fiable qu’un examen définitif de la tumeur complète mais donne une image plus ou moins bonne de l’origine et de la nature bénigne ou maligne de la masse.
Un pathologiste, un médecin spécialisé dans l’analyse des tissus, étudie au microscope le tissu prélevé.
Le pathologiste pose le diagnostic définitif de cancer de l'ovaire.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Un contrôle gynécologique de routine permet parfois de mettre en évidence d’éventuelles masses anormales dans la cavité abdominale et/ou le petit bassin. Lors de cet examen, le médecin utilise un spéculum afin d’inspecter le vagin et le col de l’utérus. Un frottis peut également être pratiqué dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus.
Le médecin peut également effectuer un toucher vaginal. Il introduit un ou deux doigts dans le vagin. En même temps, il place son autre main sur le bas-ventre. Il peut ainsi estimer la taille de l’utérus et des ovaires. En palpant et en frappant légèrement sur l’abdomen, il peut également détecter la présence, anormale, de liquide dans la cavité abdominale.
Un examen rectal, lors duquel le médecin introduit un doigt dans l’anus pour palper l’intestin, est nécessaire lorsqu’une masse est découverte dans le bas-ventre. Le médecin peut ainsi s’informer sur la taille de la masse et sur son extension éventuelle au rectum. Cet examen est certes désagréable, mais il est indolore.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Le marqueur tumoral "Cancer Antigen 125" est une protéine présente dans le sang dont la concentration augmente très souvent en cas de cancer de l’ovaire. Elle est peu spécifique car elle peut également augmenter en présence d’autres tumeurs malignes telles qu’un cancer du sein, du poumon ou de l’intestin. Des maladies bénignes telles qu’une endométriose, une maladie hépatique, une péritonite ou une pleurésie peuvent aussi faire augmenter la concentration de ce marqueur.
Si au moment du diagnostic, la concentration de ce marqueur est élevée, elle peut être utilisée pendant et après le traitement afin de déceler à temps une intensification du cancer ou une récidive du cancer de l’ovaire.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Les symptômes du cancer de l’ovaire sont très vagues. Souvent, les troubles ne se manifestent qu’en cas de tumeur très volumineuse ou d’ascite très importante (rétention de liquide causée par l'irritation du péritoine): dilatation de l’abdomen, une augmentation du tour de taille et une envie fréquente d’uriner.
Parfois, la patiente se plaint même d’essoufflement. Elle peut aussi souffrir de nausées, de constipation ou de douleurs abdominales légères. Toutefois, ces symptômes sont peu spécifiques et ne sont donc pas caractéristiques d’un cancer de l’ovaire.
La perte d’appétit et/ou de poids, accompagnée ou non de fatigue, doit également éveiller l’attention.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
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Dr Stef Cosyns (gynécologue, UZ Brussel)
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