Parmi les facteurs génétiques (héréditaires), nous retiendrons des antécédents familiaux de cancer de l’ovaire ou d’autres cancers gynécologiques tels que le cancer du sein ou de l’utérus. La survenue de cas de cancer de l’intestin dans la famille peut aussi jouer un rôle.
Environ 10 à 15% des cancers de l’ovaire sont dus à des facteurs héréditaires. Ils apparaissent en moyenne 10 ans avant les tumeurs spontanées.
Dans le cancer de l’ovaire héréditaire, une anomalie du gène BRCA (gène du cancer du sein) est souvent observée. Le risque de cancer de l’ovaire, de la trompe de Fallope et du sein augmente considérablement chez les patientes porteuses de cette mutation.
La survenue familiale du cancer de la muqueuse utérine, du côlon et de l’ovaire est observée lors du syndrome de Lynch. Lorsque ces tumeurs se manifestent dans une même famille, il peut être nécessaire de réaliser des examens préventifs. Parlez-en à votre médecin.
Chez les femmes exposées à un risque élevé de cancer de l’ovaire héréditaire, un examen gynécologique annuel avec échographie vaginale est recommandé. En outre, une prise de sang peut être réalisée afin de doser le marqueur tumoral CA125. Cependant, comme le taux de CA125 augmente souvent avant la ménopause, cette analyse est surtout utile après la ménopause.
Chez les patientes présentant certaines mutations associées au cancer du sein héréditaire (mutation du gène BRCA) ou certaines affections associées au cancer du côlon héréditaire (syndrome de Lynch), il est recommandé de procéder à l’ablation préventive des ovaires et des trompes de Fallope entre 40 et 50 ans.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
Le risque de cancer de l’ovaire est accru:
Ces facteurs de risque ne déterminent pas si une femme aura un cancer de l’ovaire ou pas. Toutefois, un risque (légèrement) supérieur est observé chez les femmes exposées à ces facteurs de risque.
Il existe aussi des facteurs protecteurs:
Ces facteurs protecteurs s’expliquent par le fait que pendant la grossesse, l’allaitement ou la prise de la pilule, il n’y a pas d’ovulation et donc, pas de dommage possible des tissus de l’ovaire.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
La cause du cancer de l’ovaire n’est pas connue avec certitude. Selon une hypothèse, lors de l’ovulation pendant la période fertile de la vie de la femme, l’épithélium de l’ovaire subi des dommages répétés qui doivent chaque fois être réparés. Les cellules trop abîmées doivent être neutralisées afin d’éviter qu’elles continuent à se multiplier et provoquent l’apparition d’une tumeur.
Article rédigé par le Dr Stefan Cosyns.
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Dr Stef Cosyns (gynécologue, UZ Brussel)
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