Il est rare que le cancer de la prostate nécessite un traitement immédiat. Dans certains cas spécifiques, un suivi actif de la tumeur s’avère suffisant. C’est par exemple le cas chez les patients de plus de 65 ans qui présentent un cancer de la prostate peu agressif, caractérisé par un score de Gleason peu élevé et un taux de PSA bas. Le suivi actif comprend des contrôles réguliers des taux de PSA, un toucher rectal et, si nécessaire, des échographies de contrôle. Un an plus tard, ou plus tôt si des anomalies sont mises en évidence, on procède à une nouvelle biopsie de la prostate. Si la tumeur évolue vers une tumeur plus agressive, un traitement est instauré.
Certains patients ont besoin d’un traitement. Il s’agit principalement des hommes de moins de 65 ans, ou de ceux atteints d’une forme agressive de cancer. Ce type de traitement ne s’adresse donc pas aux patients âgés, qui décéderont probablement d’une autre maladie, en dépit de l’évolution de la tumeur. Il ne s’adresse pas non plus aux patients dont la tumeur ne provoquera probablement jamais de symptômes gênants ni de décès.
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Pr Roumeguère, spécialiste en onco-urologie à l’Hôpital Erasme
Pr Patrick Flamen, chef du service de Médecine nucléaire (Institut Jules Bordet)
Dr Antonio Renda, urologue au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)
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