La cause exacte de l’apparition des fibromes n’est pas connue. Pour une raison encore inexpliquée, une cellule isolée commence à se multiplier de façon excessive au niveau de la paroi de l’utérus, créant alors une masse. Certains facteurs de risque sont toutefois susceptibles d’augmenter la probabilité qu’une femme développe un ou plusieurs fibromes utérins.
Il existe une prédisposition familiale à développer un ou plusieurs fibromes. Ainsi, une femme dont un membre de la famille au 1er degré (mère ou sœur) a eu un fibrome est plus susceptible d’en développer à son tour.
Les femmes d’origines afro-américaine et africaine présentent plus de risque de développer un fibrome utérin que les autres groupes ethniques (femmes caucasiennes, hispaniques, asiatiques). De plus, les femmes noires ont des fibromes à un âge plus précoce et ceux-ci sont souvent plus gros et plus nombreux.
Les hormones jouent un rôle dans la croissance des fibromes. Un taux plus élevé d’œstrogènes et de progestérone (deux hormones sexuelles produites par les ovaires et qui stimulent l’épaississement de l’endomètre) favorise le développement des fibromes. Les fibromes utérins ne se développent pas avant la puberté et généralement pas avant l’âge de 30 ans. Après la ménopause, ils ont tendance à arrêter leur croissance suite à la chute du niveau d’œstrogènes et de progestérone. La grossesse, quant à elle, est une période propice à la croissance des fibromes utérins (essentiellement durant le 1er trimestre).
D’autres facteurs augmentent également le risque de développer un ou plusieurs fibromes utérins :
Kathleen Mentrop
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