L’hystérectomie consiste en l’ablation chirugicale de l’utérus. Il s’agit de la seule solution définitive aux fibromes utérins, puisqu’aucune récidive n’est possible. Cette opération est réservée aux cas les plus lourds qui ne peuvent être traités par les options thérapeutiques précédentes et/ou aux patientes qui ne désirent plus avoir d’enfants. L’hystérectomie est soit partielle (ou subtotale, le col de l’utérus est conservé), soit totale. Elle peut être réalisée de 3 manières :
Dans la plupart des cas, la patiente peut choisir de garder ou non ses ovaires, la décision dépend de l’âge, de l’état ménopausique ou non de la patiente, des antécédents familiaux de cancers de l’ovaire.
Réalisé avec la collaboration du Dr Jean Vandromme, Service de gynécologie-obstétrique, CHU Saint-Pierre à Bruxelles. Publié le 20 juin 2016.
La myomectomie est l’ablation chirurgicale d’un ou plusieurs fibromes utérins. Elle permet de conserver l’utérus et donc, la possibilité d’une grossesse future. Classiquement, la myomectomie est réalisée par laparotomie, c’est-à-dire en pratiquant une incision – généralement horizontale – au niveau de l’abdomen (comme pour une césarienne). Le chirurgien peut réaliser cette intervention si les fibromes sont nombreux, volumineux ou profonds.
Si le fibrome n’est pas trop volumineux (le diamètre maximal dépend de l’expérience chirurgicale laparoscopique du gynécologue) et si le nombre de fibromes est inférieur à 4, il est possible de réaliser la myomectomie par laparoscopie. Le chirurgien réalise de petites ouvertures au niveau du nombril et dans la région supra-pubienne. Il y glisse ses instruments et retire le fibrome par petits morceaux.
Une dernière technique consiste à retirer le fibrome par voie vaginale et ne peut être réalisée que pour les fibromes sous-muqueux. Le chirurgien réalise une endoscopie de la cavité utérine par voie vaginale (hystéroscopie). Il insére un endoscope (long tube muni d’une caméra) dans la cavité utérine en passant par le col utérin. A l’aide d’une petite anse métallique de quelques millimètres raccordée à un courant électrique particulier, le chirurgien découpe progressivement le myome en petits copeaux qu’il extrait ensuite de la cavité par le col. Il n’y a donc aucune incision ni point de suture.
Réalisé avec la collaboration du Dr Jean Vandromme, Service de gynécologie-obstétrique, CHU Saint-Pierre à Bruxelles. Publié le 20 juin 2016.
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