L’hyperhidrose (transpiration excessive) est primaire dans la très grande majorité des cas. Cela signifie qu’elle n’est pas associée à une cause identifiable. Elle n’est donc pas provoquée par une autre cause médicale et n’est pas un effet secondaire de traitements médicamenteux. Elle apparaît alors généralement dans l’enfance ou à l’adolescence. Autre caractéristique: en cas d’hyperhidrose primaire les «crises» de transpiration n’interviennent pas pendant le sommeil.
L’hyperhidrose secondaire est donc la conséquence d’une maladie ou d’un traitement. Déterminer quelle est la cause précise de la transpiration excessive et la traiter peut donc permettre de soulager l’hyperhidrose.
L’hyperhidrose est localisée et bilatérale dans 90% des cas(1). Le phénomène de transpiration excessive ne touche alors que certaines zones du corps: les mains, les pieds, le visage, les aisselles... L’hyperhidrose peut également être généralisée et toucher tout le corps. Si l’hyperhidrose n’a jamais été un problème et qu’une forme généralisée apparaît subitement à l’âge adulte, il y a de fortes probabilités qu’elle soit secondaire à une autre maladie.
(1) Alexandre Campanelli, Denis Salomon. Hyperhidrose localisée: clinique et traitements. Revue Médicale Suisse. 2009; 5: 870-875.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et le Dr Thomas Maselis, dermatologue à Tirlemont.
La sueur est produite par les glandes sudoripares, de petites glandes qui se trouvent dans le derme de la peau.
Nous possédons entre 2 et 4 millions de glandes sudoripares réparties sur tout le corps. On en distingue deux types:
La principale fonction de la transpiration est de réguler la température de l’organisme et de la maintenir à 37° Celsius. Notre corps produit naturellement de la chaleur, mais lorsque notre température interne augmente – suite par exemple à un effort physique – le processus de sudation est enclenché afin d’éviter la surchauffe. En permettant d’éliminer les calories – et donc la chaleur – par la sueur celui-ci fonctionne en quelque sorte comme un système de refroidissement naturel.
C’est l’hypothalamus, une zone du cerveau, qui est responsable de ce processus de thermorégulation et agit comme une sorte de thermostat central. Lorsque la température corporelle augmente, celui-ci déclenche le processus de transpiration, via le système nerveux.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et le Dr Thomas Maselis, dermatologue à Tirlemont.
L’hyperhidrose (transpiration excessive) toucherait entre 0,6 et 2,8 % de la population (1, 2). Selon une étude américaine sur le sujet (3), la moitié des cas concernerait les creux axillaires – c’est-à-dire les aisselles – et seules 38% des personnes concernées auraient à un moment ou à un autre discuté de leur problème avec un médecin.
Une personne sur trois atteintes d’hyperhidrose axillaire affirmerait que la transpiration serait à peine supportable voire carrément intolérable et interférerait souvent avec les activités quotidiennes.
(1) Stolman LP. Treatment of hyperhidrosis. Dermatologic Clinics. 1998; 16: 863-9. (2) Münchau A., Bhatia K.P. Uses of botulinum toxin injection in medicine today. BMJ. 2000; 320: 161-5. (3) Strutton D.R., Kowalski J.W., Glaser D.A., et al.: US prevalence of hyperhidrosis and impact on individuals with axillary hyperhidrosis: results from a national survey. Journal of American Academy of Dermatology, 2004, 51: 241–248.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et le Dr Thomas Maselis, dermatologue à Tirlemont.
La chirurgie n’est envisagée que lorsque les autres options de traitement ont échoué et est réservée aux cas graves d’hyperhidrose.
... Lire la suiteDr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Didier, 32 ans, représentant commercial
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