Le traitement proposé est la cortisone, un anti-inflammatoire général. Par contre, ce traitement est rarement dispensé à long terme vu les effets indésirables qu’il engendre.
À ce stade aussi, des antibiotiques peuvent soulager les symptômes du patient, surtout en cas d’abcès ou de fistule.
Si nécessaire, le médecin prescrira des immunosuppresseurs qui diminuent les réactions du système immunitaire et empêchent donc l’inflammation.
Les médicaments de première ligne très efficaces sont les salicylés. Ils agissent par contact avec la muqueuse du malade et peuvent être administrés en comprimés, granulés, lavement ou en suppositoire.
Si le patient ne répond pas à ce premier traitement, le médecin propose de la cortisone, qui comporte des effets indésirables s’il est trop fréquemment utilisé. La cortisone s’administre sous forme injectable, par voie orale ou localement sous forme de lavement.
Dans les formes sévères, la ciclosporine, l’azathioprine ou le méthotrexate (des traitements immunosuppresseurs) ont des effets bénéfiques.
Fin des années 90, un traitement médicamenteux a fait son apparition dans les MICI: les médicaments biologiques ou la biothérapie. Il s’agit d’anticorps qui contrecarrent l’action de protéines qui, elles-mêmes, favorisent le processus d’inflammation de la muqueuse intestinale des patients souffrant de MICI. Grâce à la biothérapie, les patients régulent leur immunité et réduisent l’inflammation à long terme. Les médicaments les plus utilisés sont les anti-TNF-α, (infliximab, adalimumab ou golimumab), le vedolizumab et l'ustekinumab.
Dans la rectocolite hémorragique, le tofacitinib (traitement non-biologique) est disponible depuis peu.
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Isabelle, 35 ans, atteinte de la maladie de Crohn
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