Publié le 03/05/2011 à 16:19
La mucchopolysaccharidose de type 1 (MPS1) peut prendre différentes formes. Des atteintes neurologiques aux déformations osseuses, les symptômes varient d’un patient à l’autre.
Il existe différentes formes de mucchopolysaccharidose de type 1 (MPS1). La forme la plus grave de cette maladie autrefois appelée syndrome de Hurler, se manifeste chez les enfants en bas âge et est caractérisée par une atteinte cérébrale. Avec le temps – il s’agit d’une maladie dégénérative – l’enfant développe un retard mental. La morphologie du visage change également: la face, les lèvres, la langue s’épaississent… Perte d’ouïe, problème osseux… la liste des symptômes est extrêmement longue.
À l’autre bout du spectre, on trouve la forme atténuée de MPS1 – auparavant appelée syndrome de Scheie – qui se manifeste généralement à l'âge adulte. Ces patients ne souffrent d’aucune atteinte neurologique. La maladie n’affecte que certains tissus: le cœur, les os, les articulations… Elle se matérialise donc par des maladies cardiaques ou encore des déformations osseuses. Entre les deux extrêmes que représentent les formes sévères et atténuées, les nuances sont nombreuses et les symptômes – ainsi que leur sévérité – varient d’un patient à l’autre.
Les traitements de la MPS1 diffèrent en fonction de la gravité de la maladie. Lorsqu’il n’y a pas d’atteinte cérébrale, une enzymothérapie est généralement prescrite. Ce traitement consiste à injecter chaque semaine au patient l’enzyme qui lui fait défaut. L'enzymothérapie offre de bons résultats, bien que les problèmes osseux subsistent.
Par contre, les enzymes injectées ne pénètrent pas dans le cerveau. Pour les enfants qui souffrent de MPS1 avec atteinte cérébrale, ce traitement est donc inefficace. Un diagnostic précoce est dès lors indispensable. En effet, lorsque la maladie est dépistée avant 18 mois, une greffe de moelle peut être envisagée. Ce traitement permet de contrer totalement les atteintes neurologiques de cette forme de MPS1.
Nouvelle piste pour la recherche: injecter l’enzyme directement dans le système nerveux central, dans la moelle épinière par exemple. L’enzyme pourrait alors pénétrer le cerveau. Ce qui rendrait l'enzymothérapie efficace pour les formes plus graves de la maladie. Ce traitement devrait arriver en Belgique dans les années à venir.
Partager et imprimer cet article
Vous êtes atteint d’une maladie lysosomale ? Pas évident de trouver des informations sur ces affections rares! Quatre applications pour tablettes de la collection «Les e-...
Lire la suiteLes maladies lysosomales sont rares, méconnues et leurs premiers symptômes peuvent dans certains cas être peu révélateurs. Autant de c...
Lire la suiteL’anémie est caractérisée par une carence en globules rouges. Or, les globules rouges transporte...
Lire la suiteLe syndrome du canal carpien (SCC) est une maladie qui touche un nerf essentiel à la sensibilité des mains...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteTiffany Rooze, 25 ans, a fait de sa maladie rare une force et sort son premier court-métrage.
Amandine, en pause carrière pour s’occuper de son fils Maxim (7 ans), atteint de la maladie de Hunter (MPS II)
Dany, 53 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive