Généralement, l’expérience du dermatologue lui permet de voir à l’œil nu s’il s’agit d’une lésion bénigne et de distinguer un grain de beauté ordinaire d’un mélanome.
Pour confirmer son diagnostic, le dermatologue examine le grain de beauté au dermatoscope. Grâce à un système de grossissement et une lumière particulière qui pénètre dans la peau, cet instrument permet de visualiser de multiples structures et couleurs invisibles à l’œil nu.
Le dermatoscope permet de dépister les mélanomes à un stade plus précoce et d’exciser une lésion suspectée d’être maligne sans devoir faire d’examen complémentaire.
Si le dermatologue suspecte un mélanome, il va réaliser une première intervention et essayer de retirer entièrement la tache suspecte. Ce prélèvement est ensuite envoyé chez l’anatomopathologiste pour analyse au microscope. Rarement, si la lésion de la peau ne peut pas être enlevée entièrement, car trop grande, une simple biopsie est pratiquée.
Certains dermatologues spécialisés dans le dépistage du mélanome réaliseront un cliché dermoscopique de la lésion si elle n’est que peu suspecte et demanderont de revoir celle-ci après 3 mois afin d’évaluer son évolution dans le temps. Cette technique permet d’éviter de très nombreuses excisions inutiles et n’est pas dangereuse pour autant qu’elle soit appliquée par des dermatologues formés à cette technique.
Le pathologiste examine la peau au microscope pour déterminer s’il s’agit d’une lésion bénigne ou d’un mélanome, c’est-à-dire une tumeur maligne.
Si c’est un mélanome, le pathologiste va évaluer à quelle profondeur la tumeur s’est étendue dans la peau. Pour ce faire, il mesure l’épaisseur de la tumeur, aussi appelée indice de Breslow, en dixièmes de millimètres. En règle générale, plus la lésion est superficielle, meilleur est le pronostic.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Isabelle Tromme, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Le mélanome (cancer de la peau) doit être détecté le plus tôt possible. Plus le diagnostic tarde à être posé, plus la tumeur a le temps de pénétrer dans les couches profondes de la peau et plus les chances de guérison définitive diminuent. Un mélanome est toujours visible. L’auto-examen joue donc un rôle important. Lorsque vous examinez votre peau (ou celle d’une autre personne), pensez toujours à la règle ABCDE et à celle du «vilain petit canard». Et consultez un dermatologue si vous remarquez qu’un de vos grains de beauté change d’aspect.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Isabelle Tromme, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Le dermatologue va examiner la peau du corps entier afin d’exclure la présence d’un autre mélanome. Il va examiner et palper la cicatrice et ses alentours afin d’exclure une récidive du mélanome dans la cicatrice ou des métastases dans la peau alentour (appelées «méastases en transit»)
Il faut ensuite déterminer s’il existe des métatastases, c’est-à-dire des cellules cancéreuses qui se sont développées à distance de la tumeur: dans les ganglions, le foie, le cerveau…
Le mélanome est une tumeur cancéreuse qui a tendance à se disséminer dans le corps par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins et par celui du système lymphatique.
C’est pourquoi les ganglions de la zone autour de l’endroit où se trouve la tumeur (par exemple sous les aisselles si le mélanome est situé sur un bras) sont systématiquement palpés. En effet, tout gonflement à ce niveau est un premier signe de possible propagation des cellules cancéreuses à travers les vaisseaux lymphatiques de la peau. Si un ou plusieurs ganglions sont de taille anormale, une biopsie (prélèvement) peut être réalisée à la recherche de cellules cancéreuses (métastases ganglionaires).
Le ganglion sentinelle fait office de soldat de garde. Il s’agit du premier ganglion à être atteint en cas de dissémination, quelle que soit la région du corps où apparaît le mélanome. À l’inverse, si le ganglion sentinelle est normal, les autres le seront aussi.
C’est pourquoi, même si la palpation des ganglions est normale, le dermatologue peut décider de réaliser un prélèvement du ganglion sentinelle chez certains patients. Cela permet l’analyse au microscope de ce ganglion et d’y détecter une éventuelle micro-invasion invisible à tous les examens complémentaires possibles.
Le fait que ce ganglion sentinelle soit atteint par les cellules cancéreuses, ou pas, aura une grande influence sur la suite du traitement.
La nécessité de pratiquer, ou pas, des examens complémentaires dépend de l’épaisseur du mélanome. Dans certains cas, une échographie des aires de drainage lymphatique (aisselles, creux de l’aine, cou, selon la localisation du mélanome), un scanner ou un PET-CT-Scan sont réalisés.
Attention: plus le mélanome est superficiel, plus le risque de métastase est faible.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Isabelle Tromme, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
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Dr Annemie Rutten, Chef de service Oncologie médicale, GZA
Dr Nathalie Rooseleer, Dermatologue bénévole au sein de la Task Force d’Euromelanoma Belgique
Jan Gutermuth, chef de service de Dermatologie, UZ Brussel
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