Publié le 14/04/2011 à 11:53
Besoin urgent d'aller aux toilettes, fuites urinaires… des symptômes fréquents en cas de sclérose en plaques. Heureusement, des traitements existent!
Environ 75% des personnes atteintes de sclérose en plaques vont rencontrer des difficultés à contrôler leur vessie(1). Si ces problèmes peuvent survenir en début de maladie, leur fréquence augmente avec son aggravation. Les patients ont cependant parfois du mal à aborder ce type de sujet, particulièrement gênant et tabou. Parfois aussi, l'estiment-ils à tort secondaire par rapport à leurs autres symptômes neurologiques. Pourtant, il est important d’en parler à son neurologue dès les premiers signes. Les problèmes de vessie peuvent vite venir gâcher la vie professionnelle, sociale et familiale. Aller au cinéma? "Pas question, je vais devoir me lever 3 fois", explique Marie, 49 ans. Même les repas en famille sont difficiles à gérer. "Sans parler de l'odeur que peuvent dégager quelques petites gouttes d'urines et qui me donnent le sentiment d’être sale", enchaîne-t-elle.
Devoir très souvent uriner, se relever plusieurs fois la nuit pour aller aux toilettes, ne pas pouvoir se retenir plus de quelques dizaines de secondes au risque - souvent - d’arriver trop tard... Ces symptômes sont ceux d'une vessie devenue hyperactive. Au lieu de se contracter uniquement lorsqu'on est aux toilettes, le muscle de la vessie est secoué par des contractions intempestives et excessives qui provoquent un besoin urgent et incontrôlable d’uriner.
Parlez-en à votre médecin. Votre neurologue peut vous orienter vers un urologue, qui étudiera la solution la mieux adaptée à votre problème. Pour contrôler le besoin urgent d'uriner, des médicaments anticholinergiques sont généralement prescrits. Ceux-ci vont limiter l'action d'une substance chimique produite par le corps, l’acétylcholine, à l'origine des contractions du muscle de la vessie. Pour les formes légères, la kinésithérapie centrée sur le contrôle de la vessie est parfois également conseillée. Mais le traitement vraiment novateur est l’injection de toxine botulinique (botox) dans le muscle de la vessie pour réguler ses contractions. Déjà souvent prescrit, ce traitement sera bientôt reconnu officiellement et donc remboursé.
(1) «Managing bladder symptoms in people with multiple sclerosis» Haslam C et al. Nurs Times. (2005)
Partager et imprimer cet article
Le diagnostic était pourtant sans appel: le mari souffrait d’azoospermie, une forme sévère d’infertilité masculine marquée par l’absence totale de spermatozoïdes visibles...
Lire la suiteSur le papier, la réforme du ministre Frank Vandenbroucke semble alléchante: rendre les soins plus accessibles, réduire les suppléments d’honoraires, imposer des plafonds...
Lire la suiteCette étude clinique d’envergure, qui a déjà recruté plus de 600 participantes dans sept pays européens, repose sur une approche proactive, personnalisée et centrée sur l...
Lire la suitePrésentée au congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) 2025, l’étude Challenge vient bousculer les standards: chez les patients atteints d’un cancer du cô...
Lire la suiteEntretien avec la Pre Sebahat Ocak, pneumo-oncologue thoracique (CHU UCL Namur, Godinne), et avec Marie-Ange, patiente atteinte de cancer pulmonaire et membre de l’association ALK+ Belgium.
Le Pr Souraya El Sankari (Service de neurologie, Cliniques Universitaires St-Luc) revient sur l’importance du diagnostic pour la bonne prise en charge de la sclérose en plaques.
Professeur Tim Vanuytsel (UZ Leuven)
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive