"C'est à l'école que les problèmes de mon fils Christophe sont apparus. Dès 5 ou 6 ans, il collectionnait les punitions pour chahut. Malgré cela, il obtenait tout de même de bons résultats. A la maison, il était intenable, harcelant sa petite sœur, bravant les consignes de son père et moi. Il n'était pas méchant, mais adorait titiller tout le monde, jouer la provocation.
Mais après son passage en secondaire, il a commencé à sécher certains cours. Ses résultats scolaires se sont effondrés. Lors d'une discussion à bâtons rompus, il m'a avoué qu'il était le premier à déplorer cette situation. Il se sentait moins doué que les autres, incapable de se concentrer sur un exercice demandé. Il préférait finalement "organiser" son échec, plutôt que de le subir. Car un échec lui paraissait inéluctable..."
"Il a accepté de consulter un spécialiste, qui a diagnostiqué un TDAH. Il avait 14 ans. Dans notre famille, nous l'avons tous vécu comme une libération. Son comportement avait une origine extérieure: il n'avait aucune raison de culpabiliser, et nous n'avions aucune raison de lui en vouloir. Un traitement à base de méthylphénidate lui a été prescrit. Il a retrouvé une certaine sérénité, et s'est surtout débarrassé de ses angoisses. Parallèlement, il s'est investi de manière intensive dans une pratique sportive. "C'est nécessaire pour me défouler", me confie-t-il souvent.
Depuis, nos liens se sont resserrés. Il est aujourd'hui à l'université, et suit des cours de droit. Il n'a plus aucun doute sur le fait qu'il réussira ses études. Et moi non plus d'ailleurs."
"J'étais un enfant difficile: gentil, mais particulièrement actif à la maison. Je crois que j'ai épuisé mes parents. Mes résultats scolaires étaient plutôt moyens. "Manque de concentration", "Fait le pitre en classe", "Insolent avec ses professeurs"... mes bulletins scolaires portent les traces de cette période agitée. Je suis néanmoins parvenu au bout de mes études et suis devenu responsable commercial. Je me suis toujours défini comme un hyperactif. Cela plaisait à mes employeurs, qui ont toujours loué mon esprit d'initiative. Mais cette médaille a un revers. J'ai dû mal à rester plus de 2 ou 3 ans dans la même société. La routine est mon pire ennemi. Alors cette mobilité n'est pas vraiment l'idéal pour obtenir de l'avancement. Mais cela m'importe peu, je préfère travailler avec qui je veux, quand je veux."
"Côté cœur, ma vie sentimentale a été pour le moins tumultueuse. Une succession d'histoires courtes; probablement parce que je vis à 100 à l'heure, que je préfère vivre au jour le jour et suis incapable de me projeter dans l'avenir. J'ai découvert mon TDAH au hasard d'un reportage qui passait à la télévision... Un médecin a rapidement confirmé mon pressentiment. Depuis, je prends un traitement qui me permet d'être plus concentré sur certaines petites tâches qui autrefois empoisonnaient ma vie: la paperasse administrative, le règlement des factures, les courses... J'ai surtout acquis la certitude que ne suis pas plus mauvais qu'un autre. Juste différent."
Le TDAH peut également être pris en charge par un traitement à la dexamphétamine. Cette substance, moins étudiée que le méthylphénidate, réduirait aussi les symptômes...
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