Le TDAH est une maladie hétérogène. Ses manifestations sont peu spécifiques. Il est donc important de s'accorder sur un certain nombre de critères acceptés de tous les spécialistes du TDAH. Le DSM-IV est une classification des maladies mentales et psychiatriques qui fait l'objet d'un large consensus international. Le diagnostic de TDAH est posé à partir du moment où six (ou plus) des symptômes d'inattention ou d'hyperactivité-impulsivité ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté.
Un diagnostic précoce permet la prise en charge des symptômes. Le pronostic est donc meilleur. Chez l'adulte, le diagnostic est effectué trop souvent tardivement. Les symptômes d'inattention, d'hyperactivité et d'impulsivité sont "cachés" par des plaintes anxiodépressives, des problèmes de dépendance à l'alcool, aux médicaments et par un sentiment de dévalorisation, qui constituent dans la plupart des cas les premiers motifs de consultation.
L'entretien avec un pédopsychiatre, un neuropédiatre ou un psychiatre est la base de la mise au point. Le médecin s'attachera à retracer l'histoire des manifestations d'hyperactivité, d'inattention et d'impulsivité depuis la naissance. Il notera les événements potentiellement traumatisants et considérera tous les domaines d'activité du patient, en famille, à l'école chez l'enfant et au travail chez l'adulte.
L'intensité du TDAH varie fortement en fonction de l'environnement. Lors d'un premier entretien, le patient peut se montrer calme et attentif!
Des sources d'information, autres que le patient lui-même, sont essentielles pour attester de certaines manifestations, considérées par l'hyperactif comme normales car présentes depuis toujours.
Les parents et les enseignants sont donc mis à contribution. Chez l'adulte, les éclaircissements rapportés par le conjoint sont riches d'enseignement!
Un examen physique est justifié à la recherche de maladies (telles que la neurofibromatose, l'hyperthyroïdie) pouvant expliquer certaines manifestations.
L'épilepsie, plus particulièrement l'épilepsie de type absence de l'enfant, peut également mimer un trouble attentionnel. Le diagnostic différentiel sera facilement fait par la réalisation d'un électro-encéphalogramme.
Très souvent pratiqués chez les enfants, ces tests ne donnent pas le diagnostic de TDAH mais permettent de faire un "état des lieux" des capacités d'attention, d'apprentissage, de mémoire auprès d'un(e) psychologue spécialisé(e) dans ce type de tests.
Ils permettront de déterminer les "chantiers" à prendre en charge dans une éventuelle rééducation. Étant donné leur fréquente association avec le TDAH, tout problème de lecture, d'écriture et de calcul devra faire l'objet d'une évaluation précise.
Enfin, un test d'intelligence (Quotient Intellectuel) est généralement indiqué. Dans de rares cas, il permettra de rectifier le diagnostic de TDAH pour celui de retard mental. Chez l'adulte, les tests sont rarement utilisés car leurs résultats sont presque toujours dans la normale. Par ailleurs, il faut, chez l'enfant, garder à l'esprit que même si le résultat des tests n'est pas satisfaisant, dans le cas du TDAH, cela peut justement être lié à un manque d'attention plutôt qu'à un déficit d'intelligence.
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