L'intérêt médical autour du TDAH est associé aux premières descriptions d'un médecin anglais, le Dr G.F. Still, en 1902. C'est le premier à considérer que certains enfants turbulents présentent un réel trouble dans lequel ils ne parviennent pas à contrôler leur comportement.
Après la première guerre mondiale, on utilisera le terme de "syndrome de lésion cérébrale a-minima (ou Minimal Brain Dysfunction -MBD- en anglais) pour qualifier ce trouble car on pensait que les symptômes étaient l'expression de séquelles cérébrales suite à la fameuse épidémie de grippe espagnole ou à un manque d'oxygène à la naissance.
Dans les années 50 et 60, le terme de "réaction hyperkinétique de l'enfant" était préféré. Puis, à partir des années 70, la mise en évidence de troubles de concentration et de l'attention fit émerger le terme de Trouble Attentionnel (TA ou Attention Deficit Disorder -ADD- en anglais) et, finalement, à la fin des années 80, de Trouble Déficitaire de l'Attention/Hyperactivité (TDAH ou Attention Deficit/Hyperactivity Disorder -ADHD- en anglais).
Les 3 sous-types de TDAH:
La vie en communauté nécessite, à certains moments, d'inhiber, de freiner ses réactions, verbales ou motrices. Difficile de quitter une importante réunion si l'un des participants ne nous plaît pas! Il ne serait pas adéquat d'agresser physiquement un automobiliste qui refuse une priorité de droite! L'inhibition consiste à "filtrer" les diverses réactions possibles et à sélectionner la plus adéquate au vu de la situation.
Dans le TDAH, ce filtre, comme celui de l'attention, est défaillant. Les réactions sont irréfléchies, sans mesure des conséquences, parfois graves. Les frustrations et les contrariétés sont vécues douloureusement. Les patients se décrivent souvent en détournant la fameuse proposition de Descartes "Je pense donc j'agis"... au lieu de "Je pense donc je suis".
L'attention est un phénomène cérébral complexe qui nous permet de sélectionner les stimulations adéquates dans notre environnement, de nous orienter et de favoriser l'une ou l'autre réaction en fonction des situations. Nous sommes tous, en tant qu'adultes, et peut-être plus encore comme enfants, sujets à des moments de distraction. Qui n'a jamais été pris à rêvasser lorsqu'on lui parle ou lorsque le professeur lui pose une question? Ces situations sont évidemment fréquentes et ne prêtent pas à réelle conséquence.
On peut diviser artificiellement le processus attentionnel en 3 étapes.
Tout ce processus attentionnel est malheureusement défaillant dans le TDAH. Les patients ont à la fois des difficultés à filtrer les bons stimuli, à rester concentrés longtemps mais aussi à se détourner d'une tâche si cela s'avère nécessaire.
Être actif est perçu comme une qualité. Ne faut-il pas être actif et efficace dans notre société, en famille, à l'école ou au travail...
Pour beaucoup, l'"hyperactivité" est perçue comme la capacité à faire plus, mieux et plus rapidement un certain nombre de tâches. Un patron n'a-t-il pas intérêt à compter parmi ses employés un "hyperactif", qui assure un rendement supérieur à ses collègues? C'est ce qu'on pourrait appeler une hyperactivité adéquate et efficace.
L'hyperactivité, prise dans le cadre du TDAH, est cependant une véritable gêne pour ceux qui en souffrent. Continuellement en mouvement, dans le besoin permanent de bouger, parlant beaucoup, les personnes souffrant d'un TDAH doivent effectuer un effort considérable pour rester tranquille ou s'apaiser.
Cette hyperactivité est également intérieure. Le rythme des pensées est accéléré: une nouvelle idée sort toutes les secondes de leur cerveau en ébullition... Ce qui s'ajoute aux difficultés de concentration!
C'est cette hyperactivité qui empêche les enfants souffrant de TDAH de rester assis sur leur chaise!
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Déficit en lipase acide lysosomale
Greffe d'organes
Hémophilie
Hypertension
Insomnie
Lymphomes
Maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI)
Mélanome
Myélome multiple
Peur du Vaccin
Sclérose en plaques
Soins de plaies