Le manque de plaquettes s’appelle thrombocytopénie (ou thrombopénie).
En cas de thrombopénie immune primaire, les plaquettes sont – pour une raison encore inconnue – considérées à tort comme étrangères par l’organisme. Pour s’en protéger, l’organisme fabrique des anticorps, exactement comme il le fait contre les bactéries et les virus. Cependant, en cas de thrombopénie immune, on assiste à l’apparition d’anticorps dirigés contre les plaquettes (auto-anticorps), ce qui entraîne la destruction de celles-ci, généralement dans la rate.
Parfois, les auto-anticorps perturbent aussi la formation de nouvelles plaquettes dans la moelle osseuse.
Si une personne a trop peu de plaquettes, son sang coagule moins, ce qui signifie que l’organisme est moins capable d’arrêter une hémorragie. Les personnes qui ont trop peu de plaquettes présenteront facilement des «bleus» au moindre coup. Leurs gencives saignent au brossage des dents, les règles peuvent durer plus longtemps et être plus abondantes. On peut également voir du sang dans les urines ou les selles. Dans des cas plus rares, une hémorragie cérébrale ou méningée (enveloppe cérébrale) est possible.
Notre réserve de plaquettes se maintient assez longtemps. Ce n’est qu’en dessous de 50.000/µl (microlitre) que le risque de saignements augmente. Lorsque le nombre de plaquettes chute en dessous de 30.000/µl, le risque de saignements est tellement grand qu’il faut envisager un traitement.
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