Le soutien psychologique du patient est essentiel après l’annonce d’un diagnostic d’infection par le virus du SIDA (VIH). Le respect strict de la confidentialité est absolument nécessaire pour permettre au patient de se sentir en confiance avec le monde médical. Le patient doit comprendre que la situation implique sa propre santé mais également celle de la personne qui lui a transmis le virus et les partenaires avec lesquels il aurait eu des rapports non protégés.
Un des premiers tests de laboratoire, en cas de diagnostic positif, consiste à mesurer la charge virale: le nombre de copies de virus présentes dans un millilitre de plasma (la partie liquide du sang).
Cette donnée est un bon indicateur du taux de réplication (reproduction) du virus et permet au thérapeute d’évaluer le risque de progression vers une immunodépression. La charge virale permet également de contrôler la réponse au traitement. Un traitement antiviral fait, en effet, chuter la charge virale de 100 fois après un mois de traitement. En dessous de 40 copies par millilitre, la charge virale n’est plus détectable: la réplication du virus est sous contrôle et le risque de transmission du virus est nettement diminué.
Le taux de cellules CD4 permet de déterminer l’état du système immunitaire d’un patient séropositif et est un indicateur essentiel permettant d’apprécier si un traitement antiviral doit être commencé. Le traitement sera en général proposé aux personnes vivant avec le VIH une fois ce taux en dessous de 500/mm³. En dessous de 350/mm³, il devient urgent de traiter la personne vivant avec le VIH.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Christophe Goffard, responsable du Centre de référence SIDA de l'Hôpital Erasme
Le dépistage du virus du SIDA (VIH) consiste en une simple prise de sang qui permet de repérer la présence d’anticorps anti-VIH mais également, pour les tests les plus récents, de détecter la présence éventuelle d’antigènes viraux circulants. On considère qu’il faut attendre au minimum six semaines entre la situation à risque et le test pour être certain d’un résultat négatif. Lorsqu’on est - malheureusement - infecté, le test de dépistage peut être positif dès la troisième semaine après l’exposition. Il ne faut donc pas hésiter à consulter précocement après une situation à risque. Des tests de confirmation sont absolument nécessaires avant de poser le diagnostic d’infection par le VIH. Ces tests sont réalisés dans des laboratoires de référence.
De nombreuses personnes ignorent longtemps leur séropositivité. Il est en effet possible de vivre normalement pendant des années avant que les premiers symptômes n’apparaissent. Ces personnes l’apprennent alors par hasard à l’occasion d’un test de routine… ou dans le pire des cas lorsqu’une maladie opportuniste – et donc le SIDA – se déclare (38% des cas en Belgique!). La reconstitution immunitaire par traitement antiviral, en cas de dépistage tardif, est plus lente et parfois moins bonne. Le risque de mortalité chez ces patients est 16 fois supérieur à celui d’un patient diagnostiqué précocement.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Christophe Goffard, responsable du Centre de référence SIDA de l'Hôpital Erasme
Un test pour l’hépatite B et C est proposé systématiquement au patient en cas de diagnostic d’infection par le virus du SIDA (VIH). Les virus de l'hépatite B et C et le VIH partagent les mêmes modes de transmission. Les co-infections VIH/hépatite sont donc courantes. L’infection par le VIH aggrave le pronostic de l’infection par le virus de l’hépatite C (VHC): le risque de cirrhose du foie est doublé. Le VHC devient dès lors une cause importante de mortalité en cas d’infection par le VIH.
Il y a une forte recrudescence des Infections Sexuellement Transmissibles (IST). Et notamment de la syphilis, une maladie qui avait virtuellement disparu. Ces différentes IST doivent être traitées par antibiotique. Elles augmentent le risque d’être infecté par le VIH: une ulcération génitale due à la syphilis favorise, par exemple, la transmission du virus en lui permettant de passer plus facilement dans le sang.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Christophe Goffard, responsable du Centre de référence SIDA de l'Hôpital Erasme
Infarctus, accident vasculaire cérébral (AVC)… le risque accru d’incidents cardiovasculaires est un fardeau de plus qui pèse sur les épaules des séropositifs. Un phénomè...
Lire la suiteA cette occasion, Sensoa, le centre d’expertise flamand pour la santé sexuelle et le VIH, va aider, pour la deuxième année consécutive, des m...
Lire la suiteLes spécialistes connaissent depuis très longtemps les atteintes neurologiques liées au VIH. Ce virus est en effet neurotrope. Autr...
Lire la suiteDepuis l'arrivée des trithérapies en 1996, l'infection au VIH est devenue une maladie chronique. La durée de vie des patients s'est con...
Lire la suiteComment le virus du SIDA s’attaque-t-il au système immunitaire? Comment se reproduit-il? La réponse à vos questions sur le cycle viral… en images.
Lire la suitePlusieurs études, venant pour la plupart des États-Unis mais pas seulement, indiquent que nous avons de moins en moins de relations sexuelles.
Aux USA, 23% des adultes d...
Arno, 30 ans Axel, 60 ans
Koen Block, membre de l’European Aids Treatment Group (EATG) et patient VIH, 45 ans & Pr Michel Moutschen, chef du Service des maladies infectieuses-médecine interne, du CHU de Liège.
Pr Stéphane De Wit, Chef de Service des Maladies Infectieuses au CHU Saint-Pierre
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive