Un zona est la conséquence d'une réactivation de l'infection par le virus herpès zoster qui, après la varicelle, est resté caché des années dans les ganglions de nos nerfs sensitifs. Notre système de défense naturel nous protège normalement de ce risque de réactivation. Mais avec l'âge, la puissance du système immunitaire diminue, ce qui augmente le risque de réactivation du zona.
Le mécanisme par lequel le virus herpès passe de l'état dormant à l'état actif n'est pas tout à fait élucidé. Après la guérison du zona, le virus retourne de nouveau à l'état dormant et reste présent dans le corps. Une récidive d'un zona est cependant rare.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Arjen Nikkels, chef du service de dermatologie, CHU de Liège
La varicelle est dans la plupart des cas une maladie d'enfant (entre 2 et 10 ans), contagieuse mais généralement bénigne. Elle est causée par le virus herpès zoster.
La transmission du virus herpès zoster se fait par contact entre les muqueuses du nez et/ou de la bouche et le liquide contenu dans les vésicules d'un malade atteint de la varicelle ou d'un zona. La transmission respiratoire, via l'air ambiant, par le biais de mini-gouttelettes de salive contenant le virus est également possible.
Enfin, une femme enceinte infectée durant sa grossesse, peut transmettre le virus à son futur bébé, via le placenta.
Le risque de transmission du virus existe déjà plusieurs jours avant l'apparition des vésicules. Il persiste jusqu'à ce que toutes les vésicules se soient desséchées.
Les premiers symptômes de la varicelle surviennent 13 à 18 jours après le contact avec le virus. La maladie débute généralement par des taches cutanées de couleur rouge pâle accompagnées ou précédées d'une fièvre modérée. Des lésions cutanées apparaissent ensuite sous forme de vésicules, d'abord sur le tronc, ensuite sur l'ensemble du corps et les muqueuses et, en dernier lieu, le visage.
De la taille d'une tête d'épingle, ces vésicules contiennent un liquide clair. Elles vont s'assécher en 48 heures et disparaître au bout d'à peu près deux semaines.
Le virus varicelle-zona est sensible au dessèchement. Le traitement a donc pour but de dessécher les vésicules, au moyen d'une solution désinfectante, de savon ou simplement en laissant les vésicules à l'air.
Toutefois, après l'infection, le virus reste présent dans les ganglions des nerfs responsables de la sensibilité cutanée; et c'est de là qu'il peut se réactiver pour provoquer un zona à l'âge adulte. Il existe par ailleurs depuis quelques années un vaccin contre la varicelle qui peut être administré dès l'âge de 12 mois.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Arjen Nikkels, chef du service de dermatologie, CHU de Liège
Le zona est une maladie cutanée provoquée par la réactivation du virus herpès zoster (également appelé varicelle-zona), un des virus herpès humains. Ce virus provoque la varicelle, essentiellement chez les enfants. Lorsqu'il se réactive, il est responsable d'un zona, d'où le double nom de ce virus.
Un zona ne peut donc survenir que chez les personnes ayant déjà eu la varicelle. Mais le virus herpès zoster est très répandu dans la population générale. Près de 90 à 95% des adultes possèdent des anticorps contre ce virus dans le sang, ce qui veut dire qu'ils ont eu une infection de type varicelle, avec ou sans les symptômes typiques. Le risque de réactivation du virus existe donc chez pratiquement tout le monde.
Il existe huit types de virus herpès humains. Les plus connus sont les virus herpès simplex. Le type 1 est responsable des boutons de fièvre, et le type 2 de l'herpès génital.
Le virus varicelle-zona est apparenté au virus herpès simplex.
Il existe d'autres maladies provoquées par des virus de type herpès:
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Arjen Nikkels, chef du service de dermatologie, CHU de Liège
Le risque de réactivation du virus herpès zoster augmente avec l'âge. Plus on vieillit, plus le risque de zona augmente.
Chez les personnes dont les défenses immunitaires sont affaiblies, le risque de réactivation du virus herpès zoster dormant est plus élevé. C'est le cas chez les patients souffrant de maladies qui atteignent le système immunitaire, comme les diabétiques, ou les patients infectés par le HIV ou souffrant d'un cancer. Les personnes qui prennent des médicaments réduisant l'action du système immunitaire courent également un risque plus élevé, par exemple après une transplantation d'organe.
Le stress semblerait également jouer un rôle dans l'apparition d'un zona.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Arjen Nikkels, chef du service de dermatologie, CHU de Liège
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