J’en ai vraiment ras-le-bol. Je sais bien que l’acné est le propre de l’adolescence et que d’autres garçons de ma classe en auront peut-être aussi plus tard. Mais pour le moment je suis le seul, avec quelques filles, à en souffrir. Évidemment, Lise n’en a pas, et c’est à elle que je voudrais plaire. Ma confiance en moi en a pris un sacré coup. J’en ai trop marre. Tous les matins, je me regarde dans la glace et j’espère que les boutons et points noirs auront disparu. Mais c’est tout le contraire qui se passe.
Ce n’est pas ma mère qui va faire preuve de compréhension. Elle dit que mon père avait encore de l’acné quand ils se sont connus et que ça ne l’a pas empêchée de tomber follement amoureuse de lui. Ce ne sera pas le cas pour moi, Lise me trouve repoussant. La solution est venue de ma grand-mère, qui a suggéré à ma mère de m’emmener chez le dermato. Moi qui pensais que les soins de la peau, c’était pour les filles, j’en sais un peu plus maintenant. J’ai aussi cessé de "chipoter" à mes boutons. Mon acné n’a pas disparu, mais j’ai nettement moins de boutons…
L’impact psychologique de l’acné peut être énorme. Il s’agit d’un problème très visible et la pression sociale relative à l’apparence est très importante. Cchez les adolescents au moment de la puberté, qui est souvent une période de questions et d’incertitudes, l’acné peut avoir un impact important sur l’image de soi. Les jeunes ont de ce fait parfois des attentes irréalistes lorsqu’ils demandent un traitement de l’acné. Ils doivent surtout faire preuve de patience. Les traitements existants offrent une bonne solution dans la plupart des cas, avec une amélioration manifeste de l’acné, mais ils doivent être poursuivis longtemps.
Les idées fausses sont principalement lié à l’évolution spontanée de l'acné, avec des périodes de poussées et d’améliorations, y compris sans traitement. Les patients associent souvent ces variations à toutes sortes de facteurs qu’ils peuvent contrôler eux-mêmes, comme l’alimentation. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui associent encore inconsciemment les boutons à un manque d’hygiène, ce qui n’est assurément pas le cas.
Le risque de souffrir d’une dépression augmente fortement pendant la première année qui suit le diagnostic de l’acné. La probabilité à ce moment-là est en effet de 18,5 %...
Lire la suiteSoins de la peau, alimentation, pilule... Quels sont les bons gestes pour réduire l'acné?
Pour l’hygiène quotidienne, de l’eau...
Lire la suitePr Petra De Haes, Dermatologie, UZ Leuven
Johan, 16 ans
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