Le cancer du col de l’utérus est causé par certaines souches de papillomavirus, qui se transmettent lors des rapports sexuels. Néanmoins, ces HPV, très fréquents, ne provoqueront pas de lésions chez toutes les femmes. Plusieurs facteurs de risque pourraient expliquer en partie pourquoi certaines femmes sont plus vulnérables:
Bien sûr, le fait d’avoir eu un grand nombre de partenaires sexuels accroît le risque d’être mise en contact avec le HPV.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Philippe Simon, chef du service de gynécologie à l’Hôpital Érasme.
Le cancer du col de l’utérus est provoqué par un virus, le papillomavirus ou HPV (Human Papillomavirus). Ce virus se transmet lors de contacts sexuels. Il peut cependant se transmettre lors d’une relation sans pénétration: contact entre les sexes, contact bucco-génital... Le risque de transmission existe donc dès les premiers flirts un peu poussés.
Un très grand nombre de personnes sont porteuses de ce virus: on estime que 80% des femmes seront en contact avec un ou plusieurs papillomavirus au cours de leur vie. Chez la plupart d’entre elles, le virus est éliminé naturellement pas l’organisme. Mais chez une minorité, le virus va persister et créer, à terme, des lésions précancéreuses. Elles-mêmes responsables à long terme du cancer du col de l’utérus.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Philippe Simon, chef du service de gynécologie à l’Hôpital Érasme.
Il n’existe pas un mais des papillomavirus ou HPV (Human Papillomavirus). Parmi plus de 120 HPV identifiés à ce jour, 18 génotypes (ou souches) de HPV sont dits «à haut risque» (HR-HPV). Ils sont donc susceptibles de provoquer un cancer.
Les types 16, 18, 45 et 31 représentent à eux seuls 80% de tous les cas de cancers du col de l’utérus dans le monde. Le HPV 16 est de loin le plus fréquent, puisqu’il est responsable de 53% des cancers du col de l’utérus. Il est suivi par le HPV 18, qui est responsable dans 17% des cas. À eux deux, HPV 16 et HPV 18 représentent donc 70% des cas de cancers du col de l’utérus.
Les autres souches de HPV sont dites «à faible risque» (LR-HPV): elles sont principalement responsables de condylomes (verrues génitales) au niveau des lèvres de la vulve, du vagin ou du col de l’utérus. Ces condylomes sont sexuellement transmissibles mais bénins: ils n’évoluent pas en cancer du col de l’utérus. Ils sont causés à 90% par deux génotypes: le HPV 6 et le HPV 11.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Philippe Simon, chef du service de gynécologie à l’Hôpital Érasme.
Cette approche repose sur l'identification de néoantigènes, des protéines spécifiques qui apparaissent lorsque des cellules normales deviennent cancéreuses à la suite de...
Lire la suiteLes oncologues parlent dans The Guardian des mesures quotidiennes simples et concrètes qu'ils prennent pour prévenir le cancer.
Les experts ont évalué les preuves apportées ces dernières années qu'une dose unique de vaccin contre le papillomavirus humain (HPV) offre une efficacité comparable à cel...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteDr Christine Gennigens, oncologue médicale au CHU de Liège.
Pr Philippe Simon, chef du service de gynécologie à l’Hôpital Érasme
Amélie, 37 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive