Comme d’autres cancers, le cancer de la prostate peut parfois présenter une évolution très agressive. Toutefois, dans la plupart des cas, son évolution est lente. Un délai de dix ans peut ainsi s’écouler entre l’apparition d’un premier signe, comme un taux élevé de PSA dans le sang, et la survenue des premiers symptômes réels.
Les hommes sont plus nombreux à décéder avec un cancer de la prostate que des suites de ce cancer. Une étude américaine* a ainsi montré que les hommes obtenant un score de Gleason de 6 ont, après 15 ans, un risque de 18 à 30% de décéder d’un cancer de la prostate, alors que leur risque de décéder d’une autre cause après 15 ans varie entre 25 et 59%.
*Albertsen PC, 20-year outcomes following conservative management of clinically localized prostate cancer. Journal of the American Medical Association, 2005. May 4;293(17):2095-101.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Hendrik Van Poppel et du Dr Joyce Pennings (service d’urologie UZ Leuven)
Entre l’apparition des premiers signes d’un cancer de la prostate (cellules précancéreuses) et la survenue éventuelle de métastases osseuses, un délai de vingt à trente ans peut s’écouler. La vitesse à laquelle les différents stades du cancer se succèdent varie d’un patient à l’autre. Le stade et l’évolution supposée du cancer déterminent les options thérapeutiques:
Les cellules précancéreuses peuvent se développer vers l’âge de 30 à 40 ans. À ce stade, le cancer de la prostate n'est pas encore détectable.
La tumeur reste limitée à la prostate. La prise en charge thérapeutique consiste en un suivi actif ou en un traitement actif (chirurgie ou radiothérapie).
La tumeur s’est étendue à l’extérieur de la capsule de la prostate, mais il n’y a pas de métastases. La prise en charge thérapeutique consiste souvent en un traitement combiné (chirurgie, éventuellement suivie d’une radiothérapie, ou radiothérapie associée à un traitement hormonal).
La tumeur a migré vers d’autres organes, le plus souvent vers les os. À ce stade, la prise en charge passe par un traitement hormonal de longue durée.
Lorsque le cancer ne répond plus au traitement hormonal, la chimiothérapie peut être utilisée pour ralentir la croissance de la tumeur et limiter les douleurs.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Hendrik Van Poppel et du Dr Joyce Pennings (service d’urologie UZ Leuven)
En Belgique, avec 9.500 nouveaux cas par an, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes. D’ailleurs, «passé 80 ans, la grande majorité...
Lire la suiteLes agonistes de la LHRH sont utilisés dans le cadre de l’hormonothérapie, destinée à traiter le cancer de la prostate. Objectif de ces molécules : entraver la produc...
Lire la suiteLa thermo-ablation désigne le traitement du cancer de la prostate par des «ultrasons focalisés de haute intensité» (HIFU). Le principe: concentrer ces ondes sonores...
Lire la suiteLes études sur les liens entre alimentation et cancer de la prostate sont légion. Parmi les dernières en date: celles qui incri...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteLa répartition de la graisse dans le corps peut influencer la santé sur le long terme.
Ainsi, selon une étude, chez les hommes la graisse abdominale ainsi que celle logé...
Pr Roumeguère, spécialiste en onco-urologie à l’Hôpital Erasme
Pr Patrick Flamen, chef du service de Médecine nucléaire (Institut Jules Bordet)
Dr Antonio Renda, urologue au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC)
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive