L’aspect nacré est caractéristique d’un carcinome basocellulaire. La lésion ressemble à un petit nodule au centre creux, de couleur rose ou rouge, dont le bord présente des proéminences transparentes et brillantes.
On peut observer de petits vaisseaux ramifiés à sa surface. Certaines zones de la lésion peuvent être bleuâtres ou brunes.
Les très grands carcinomes basocellulaires peuvent présenter des croûtes ou une exsudation (sortie de liquide). Parfois, ils peuvent provoquer des démangeaisons ou des douleurs.
Les modifications par rapport à la peau normale peuvent également être minimes: une tache plate, de consistance ferme, légèrement colorée, comparable à une plaque d’eczéma, qui ne chatouille généralement pas.
Une plaie tenace qui ne guérit pas peut indiquer le développement d’un carcinome basocellulaire.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Maria Garmyn, dermatologue, UZ Leuven et le Dr Pascal Wolter, oncologue, UZ Leuven.
Les carcinomes basocellulaires se développent sur des zones exposées au soleil, donc surtout la tête et le cou. Plus de 90% touchent le visage. Ainsi, le nez, l’angle interne de l’œil, les oreilles et les tempes sont les endroits de prédilection.
Ces cancers cutanés peuvent cependant aussi toucher le tronc (peau au niveau du thorax et du dos). Dans ce cas, ils peuvent être très nombreux, par exemple en cas d’ingestion prolongée d’arsenic.
Les carcinomes basocellulaires grandissent lentement et métastasent rarement. Lorsque c’est le cas, l’extension vers les tissus sous-jacents et les os peut causer d’importants dégâts, par exemple au niveau de l’œil, si la lésion n’est pas traitée à temps.
Une récidive au même endroit qu’une tumeur déjà traitée est aussi possible. En outre, une personne ayant déjà souffert d’un carcinome basocellulaire court un risque accru de récidive (apparition d’un nouveau cancer cutané) dans un délai de 5 ans.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Maria Garmyn, dermatologue, UZ Leuven et le Dr Pascal Wolter, oncologue, UZ Leuven.
Il existe de nouveaux traitements systémiques – c’est-à-dire qui touchent tout l’organisme – des carcinomes basocellulaires avancés. Ces t...
Lire la suiteMarleen Decruyenaere et Marlies Meersman, Psychologues, Oncologie médecine générale, UZ Leuven.
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