Les rayonnements ultra-violets (U.V.) du soleil ou des bancs solaires causent des dégâts au niveau de l’ADN (le matériel génétique dans la cellule) appelés mutations génétiques. Or les gènes contenus dans notre ADN sont une espèce de moule qui sert à la fabrication des milliers de protéines de notre corps. Les protéines fabriquées via ces gènes mutés sont elles aussi anormales et vont perturber le fonctionnement des cellules.
Un gène fréquemment muté en cas de carcinome basocellulaire est le gène p53. Ce gène est d’ailleurs aussi souvent muté dans d’autres tumeurs, notamment le carcinome spinocellulaire.
Un autre gène fréquemment muté en cas de carcinome basocellulaire est le gène PTCH, qui fait partie de la voie de signalisation dite «de Hedgehog» qui joue un rôle-clé dans l’apparition du carcinome basocellulaire.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Maria Garmyn, dermatologue, UZ Leuven et le Dr Pascal Wolter, oncologue, UZ Leuven.
L’arsenic est un métal lourd, naturellement présent dans l’eau dans certaines régions. Il est encore utilisé dans l’industrie (par exemple pour la production d’insecticides, dans les semi-conducteurs pour les LED, les cellules solaires, photocopieurs, fax et imprimantes laser). L’exposition chronique à l’arsenic peut entraîner le développement de carcinomes basocellulaires.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Maria Garmyn, dermatologue, UZ Leuven et le Dr Pascal Wolter, oncologue, UZ Leuven.
De plus en plus de patients doivent prendre des médicaments qui répriment l’activité du système immunitaire. C’est par exemple le cas des personnes atteintes de maladies inflammatoires articulaires comme l’arthrite rhumatoïde, de maladies inflammatoires intestinales (Crohn) ou ayant subi une transplantation. Lorsque le système immunitaire fonctionne moins bien, il peut plus difficilement faire face à la formation de cellules cancéreuses.
La peau constitue un endroit de prédilection à la formation de cancers, car les cellules cutanées se renouvellent rapidement et le risque d’erreur génétique (mutation) lors de la division cellulaire est donc mathématiquement plus important que dans des organes ou les divisions cellulaires sont moins fréquentes.
Bien que l’inhibition des défenses de l’organisme par certains médicaments augmente le risque de carcinome basocellulaire, c’est surtout le risque de carcinome spinocellulaire qui est accru. Dans la population normale, on compte quatre carcinomes basocellulaires pour un spinocellulaire. Cependant, chez les patients transplantés, ce rapport est inversé suite à l’immunosuppression, et on compte donc quatre fois plus de carcinomes spinocellulaires que de basocellulaires.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Maria Garmyn, dermatologue, UZ Leuven et le Dr Pascal Wolter, oncologue, UZ Leuven.
Le xeroderma pigmentosum est une maladie héréditaire rare qui diminue la capacité de la peau de réparer les dommages provoqués par les rayons U.V. Les personnes atteintes de cette anomalie développent souvent plusieurs cancers cutanés, y compris des carcinomes basocellulaires, et ce, dès l’enfance.
Le syndrome des naevi basocellulaires, également appelé Syndrome de Gorlin, est une maladie cutanée héréditaire qui se caractérise notamment par la présence de nombreux carcinomes basocellulaires récidivants. Ces patients ont par ailleurs un faciès typique, en plus d’autres anomalies touchant des organes tels que les os, yeux, nerfs, organes génitaux.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Maria Garmyn, dermatologue, UZ Leuven et le Dr Pascal Wolter, oncologue, UZ Leuven.
Le risque d’apparition d’un carcinome basocellulaire est maximal au niveau de la peau fréquemment exposée aux ultraviolets (U.V.) comme le visage, le décolleté chez les femmes, et en particulier chez les sujets à peau claire.
Auparavant, les sujets touchés étaient surtout les personnes âgées, et encore plus spécifiquement les personnes travaillant à l’extérieur (fermiers, ouvriers du bâtiment, cantonniers…). Aujourd’hui, des personnes plus jeunes sont également touchées. Non seulement les adeptes du soleil (vacances, loisirs…), mais aussi du banc solaire. Il faut tenir compte du fait que l’exposition au soleil est cumulative: l’exposition totale est la somme de toutes les expositions passées.
Les personnes ayant des phototypes 1 et 2, c’est-à-dire les personnes à peau claire et aux cheveux blonds/roux sont plus sujettes aux coups de soleil. Un antécédent de coups de soleil dans le jeune âge augmente le risque de carcinome basocellulaire.
Article réalisé en collaboration avec le Pr Dr Maria Garmyn, dermatologue, UZ Leuven et le Dr Pascal Wolter, oncologue, UZ Leuven.
Il existe de nouveaux traitements systémiques – c’est-à-dire qui touchent tout l’organisme – des carcinomes basocellulaires avancés. Ces t...
Lire la suiteUne autre alternative à la chirurgie en cas de carcinomes basocellulaires est le traitement photodynamique. Dans ce cas, on applique tout d’abord une crème/un onguent sur...
Lire la suiteMarleen Decruyenaere et Marlies Meersman, Psychologues, Oncologie médecine générale, UZ Leuven.
Nadia, 50 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive