L’apparence d’un carcinome épidermoïde cutané dépend fortement de la zone où il se développe et de son étendue.
En général, il se présente d’abord sous la forme d’un petit bouton rose ou rouge, recouvert d’une croûte squameuse (qui pèle). La croûte se détache ensuite pour faire place à une lésion ulcéreuse, aux bords gonflés, qui a tendance à saigner fréquemment. Plus rarement, il peut se présenter sous la forme d’un nodule, une petite boule plus ou moins dure et de couleur rosée. S’il apparaît au niveau des lèvres, il peut prendre l’aspect d’une tache blanche écaillée qui grossit lentement.
Les carcinomes épidermoïdes cutanés peuvent parfois apparaître spontanément sur une peau saine. Mais la plupart du temps, ils se développent sur une lésion déjà existante, appelée précancéreuse.
Article publié le 9 mars 2015, réalisé avec la collaboration du Dr Charles Renoirte.
Les carcinomes épidermoïdes cutanés peuvent apparaître partout sur le corps, mais dans la majorité des cas, ils apparaissent sur les zones fréquemment exposées au soleil:
Souvent, on constate que ces zones de peau portent déjà des signes des dégâts causés par le soleil: l’épiderme a perdu son élasticité et présente des rides ou des taches brunes.
De manière générale, les carcinomes épidermoïdes cutanés peuvent se développer sur des zones de peau déjà abîmées par des inflammations chroniques, sur des cicatrices de brûlures ou sur des lésions précancéreuses. Il existe d’autres facteurs de risque plus rares:
Les carcinomes épidermoïdes cutanés peuvent aussi apparaître:
Article publié le 9 mars 2015, réalisé avec la collaboration du Dr Charles Renoirte.
Les carcinomes épidermoïdes de la tête et du cou peuvent apparaître sur toutes les muqueuses de cette région du corps, à savoir:
Les symptômes du carcinome épidermoïde varient selon l’organe concerné. Les premiers symptômes peuvent apparaître sous forme d’une excroissance (bosse), d’une plaie ou d’un ulcère de la muqueuse qui ne guérit pas, de plaques rouges ou blanches dans la bouche, d’un mal de gorge ou d’oreille persistant, d’une difficulté à déglutir, d’une voix constamment enrouée, de ganglions gonflés dans le cou ou encore de sinus bouchés et de saignements de nez.
Tous ces symptômes ne sont évidemment pas spécifiques d’un cancer et peuvent aussi être causés par d'autres maladies parfaitement bénignes. Il est donc vivement recommandé d’appliquer la règle du «1 pour 3»: si au moins un de ces symptômes persiste pendant 3 semaines, consultez d’urgence votre médecin généraliste, votre ORL ou votre stomatologue (médecin dentiste).
Protégez-vous de l'infection par le papillomavirus humain en évitant tout rapport bucco-génital non protégé (sans préservatif ou digue dentaire) avec un partenaire non dépisté.
Article publié le 24 mars 2015.
La distinction entre un kyste bénin et une tumeur maligne n’est pas toujours évidente: sur une image CT (rayons X), kystes et tumeurs peuvent sembler très similaires. Cet...
Lire la suiteCette approche repose sur l'identification de néoantigènes, des protéines spécifiques qui apparaissent lorsque des cellules normales deviennent cancéreuses à la suite de...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteDr Brieuc Sautois, CHU de Liège.
Pr Paul Clement, oncologue médical UZ Leuven.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive