Lorsqu’il suspecte un carcinome épidermoïde cutané, le médecin peut effectuer une biopsie, qui consiste à prélever un fragment de peau afin de l'analyser au microscope. La biopsie s’effectue sous anesthésie locale. Si, après analyse, on constate que des cellules cancéreuses sont bien présentes dans l’échantillon de tissu cutané, un traitement à visée curative est alors programmé.
Si la lésion est, dès le départ, clairement identifiée comme cancéreuse ou à très haut risque de l’être, le médecin peut procéder directement à sa résection chirurgicale complète plutôt qu’à une biopsie. Il enlève alors au bistouri l’intégralité de la tumeur visible ainsi qu’une zone environnante de peau saine, pour avoir une «marge de sécurité». Le tissu prélevé est envoyé au laboratoire pour être analysé au microscope. Cette analyse de la pièce chirurgicale permet à la fois de poser un diagnostic et de vérifier, en cas de tumeur cancéreuse confirmée, que toutes les cellules cancéreuses ont bien été enlevées.
Article publié le 9 mars 2015, réalisé avec la collaboration du Dr Charles Renoirte.
Lorsqu’il suspecte un carcinome épidermoïde, le médecin procède d’abord à un interrogatoire sur les antécédents médicaux du patient. Il recherche tous les facteurs de risque possibles avant de procéder à un examen visuel de la zone suspecte. Cet examen peut se faire par endoscopie: le médecin introduit alors dans le nez ou la gorge un tube souple muni de fibres optiques, relié à une caméra.
Au cours de cet examen, le médecin peut effectuer une biopsie, qui consiste à prélever un fragment de tissu afin de l'analyser au microscope. La biopsie s’effectue généralement sous anesthésie locale. Si la tumeur est difficile d’accès (par exemple, dans le larynx), le spécialiste peut aussi décider de pratiquer l’endoscopie et la biopsie sous anesthésie générale (c’est ce qu’on appelle une panendoscopie). Si, après analyse, on constate que des cellules cancéreuses sont bien présentes dans l’échantillon de tissu cutané, des examens complémentaires sont alors prévus afin d’évaluer l’importance de la maladie, et un traitement à visée curative est programmé.
Article publié le 23 mars 2015. Sources:
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Pr Paul Clement, oncologue médical UZ Leuven.
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