Les récents progrès de la recherche ont apporté une nouvelle forme de traitement, appelée thérapie ciblée. Il s’agit de médicaments anticancéreux capables de se fixer de manière ciblée aux cellules cancéreuses pour empêcher leur développement, et ainsi freiner l’évolution de la tumeur. Dans le cas du carcinome épidermoïde responsable des cancers de la tête et du cou, le principal médicament utilisé est le cetuximab.
Ce médicament a la propriété de se fixer sur certains récepteurs spécifiques situés à la surface des cellules cancéreuses pour les empêcher de se lier à une protéine circulant dans le sang appelée l’EGF (Epithelial Growth Factor ou facteur de croissance épithéliale), une protéine responsable de la croissance de ces cellules cancéreuses1.
Chez les patients atteints d’une tumeur localement avancée de la tête et du cou, le cetuximab est utilisé en association avec la radiothérapie. Le traitement par le cetuximab débute une semaine avant la radiothérapie et se poursuit de façon hebdomadaire jusqu’à la fin de la cure de radiothérapie.
Chez les patients atteints d’un cancer de la tête et du cou récidivant ou métastatique, le cetuximab est utilisé en association avec une chimiothérapie systémique à base de sels de platine et est suivi d’un traitement d’entretien par le cetuximab, pour freiner la progression de la maladie.
Bien qu’il s’agisse d’un traitement relativement récent, les études cliniques ont montré que ces thérapies ciblées, combinées à une cure de radiothérapie ou de chimiothérapie, ont des effets positifs sur le ralentissement du cancer et sur le pronostic de survie. Dans une étude américaine de 2006, 424 patients présentant un cancer de la tête et du cou ont reçu soit une radiothérapie seule soit une radiothérapie associée à des injections hebdomadaires de cetuximab. Les résultats de cette étude ont montré qu’associé à la radiothérapie, le cetuximab réduit de 26% le risque de décès et de 32% le risque de progression de la tumeur, avec un temps de survie médiane des patients presque doublé (49 mois contre 29 mois pour la radiothérapie simple)2.
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Pr Paul Clement, oncologue médical UZ Leuven.
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