Gratter les lésions d’eczéma aggrave l’inflammation, ce qui peut à son tour exacerber la sensation de démangeaison. Or le grattage peut provoquer des brèches cutanées dans la peau fragile des personnes atopiques, ce qui offre des portes d’entrée aux agents infectieux (virus, bactéries…) et aux substances irritantes et/ou allergisantes présentes dans l’environnement. La conséquence? Un risque accru d’infection et d’allergie.
Le grattage se fait souvent de manière réflexe. D’où l’importance d’avoir toujours des ongles courts et propres, pour limiter le risque d’infection. Porter des gants la nuit contribue à limiter le grattage nocturne. En journée, des compresses d’eau froide peuvent aider à calmer les démangeaisons.
La dermatite atopique a souvent un impact sur la qualité de vie. Les démangeaisons et l’aspect des lésions parfois très étendues peuvent impacter la vie sociale, affective et professionnelle des personnes atteintes. Il arrive parfois que des troubles anxieux, voire dépressifs, soient associés à la maladie. Il est dès lors primordial pour les personnes affectées d’être bien soignées, mais aussi écoutées et rassurées, tant par l’entourage que par des professionnels de la santé, au besoin.
La règle d’or pour limiter les crises d’eczéma et en atténuer l’intensité? Faire preuve d’une très grande douceur avec la peau fragile des personnes atopiques.
Dans la vie de tous les jours, cela se traduit par:
Les allergènes potentiels franchissent plus facilement la barrière cutanée défaillante des personnes atopiques. Leur risque de développer une allergie à certaines susbtances est dès lors plus élevé. C’est la raison pour laquelle il vaut mieux éviter les produits irritants et/ou susceptibles de renfermer des allergènes, comme:
Évincer certains aliments n’a d’intérêt qu’en cas d’allergie alimentaire formellement identifiée. Les personnes atopiques qui développent une allergie alimentaire présentent des symptômes associés, comme de la diarrhée, des nausées, des vomissements, un amaigrissement, un retard de croissance, une éruption cutanée de type urticaire dans les minutes qui suivent l’ingestion de l’aliment incriminé…
Article rédigé par Aude Dion, journaliste santé, en collaboration avec le Pr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
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Prof. Dominique Tennstedt, Dermatologue aux Cliniques Universitaires Saint-Luc
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