Le diagnostic de la dermatite atopique est essentiellement «clinique». Cela signifie que c’est en examinant le patient et en lui posant une série de questions que le dermatologue est à même de déterminer qu’il s’agit d’une dermatite atopique.
Le diagnostic se fonde sur la conjonction d’une série de critères parmi lesquels:
Les tests cutanés (prick-test et patch-test) et sanguins n’ont le plus souvent pas de réelle utilité dans le diagnostic de la dermatite atopique.
Ils ne sont envisagés que dans certaines situations particulières: quand la maladie est sévère malgré une bonne adhésion au traitement, qu’elle s’accompagne de problèmes de croissance ou de signes cliniques évoquant d’autres allergies.
Les tests aident alors à déterminer plus précisément quels sont les allergènes incriminés. Objectif: exclure l’allergène de l’environnement du patient dans la mesure du possible, ce qui peut contribuer à améliorer ses symptômes.
Article rédigé par Aude Dion, journaliste santé, en collaboration avec le Pr Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Diverses échelles ont été élaborées pour évaluer la sévérité de la dermatite atopique. Les scores obtenus sont surtout utilisés dans le cadre d’études cliniques sur la maladie ou pour évaluer l’efficacité d’un traitement.
Certains scores prennent uniquement en compte les signes cliniques de la maladie. C’est le cas d’EASI (Eczema Area and Severity Index), qui évalue l’étendue et la sévérité des plaques d’eczéma.
Un autre score, le POEM (Patient-Oriented Eczema Measures), se focalise sur les symptômes de la maladie tels qu’ils sont vécus subjectivement par le patient. Il consiste en un auto-questionnaire qui propose une série de questions relatives aux démangeaisons, aux troubles du sommeil ou encore à la sensation de sécheresse cutanée.
Il existe également des scores composites, comme le SCORAD (Scoring of Atopic Dermatitis), qui prennent en compte tant les signes cliniques que les symptômes subjectifs.
La plupart des personnes atopiques sont atteintes d’une forme «légère» de la maladie. Seuls 10% des patients souffrent d’une forme «sévère» de dermatite atopique.
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Prof. Dominique Tennstedt, Dermatologue aux Cliniques Universitaires Saint-Luc
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