En cas de DMLA humide, les injections intra-oculaires de médicaments anti-VEGF – ou anti-angiogenèse – sont le traitement de première intention.
Les anti-VEGF permettent d’empêcher la croissance des néovaisseaux à l’origine de la forme humide de la DMLA. Et donc de freiner, voire de stopper pour un temps leur développement. Dans certains cas plus rares, ils permettent même de les faire régresser, améliorant de ce fait un peu la vue.
Le nombre d’injections d’anti-VEGF nécessaires varie d’une personne à l’autre. Le traitement initial consiste souvent en une série de trois injections effectuées à un mois d’intervalle.
Merci au Dr Alexandra Kozyreff, ophtalmologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et au Dr Anne Borlon, ophtalmologue au CHR Citadelle à Liège pour leur collaboration à cet article.
La photothérapie dynamique est actuellement plus rarement utilisée en première intention dans la DMLA humide. Ce traitement peut être choisi en première intention dans certaines formes de la maladie et chez des personnes pour lesquelles un traitement par injections intraoculaires est difficile à appliquer. La photothérapie dynamique ne nécessite en effet pas d’être répétée tous les mois comme les injections d’anti-VEGF.
Il est possible d’utiliser la photothérapie dynamique lorsque les anti-VEGF se sont montrés inefficaces ou en combinaison avec ceux-ci.
Une substance photo-sensibilisante, la vertéporfine, est alors injectée par perfusion intraveineuse. Ce médicament a une affinité particulière pour les néovaisseaux choroïdiens de la DMLA humide dans lesquels il s’accumule. Environ 15 minutes après la perfusion, un laser réglé sur une longueur d’onde précise est appliqué sur la lésion à traiter grâce à une lentille de contact posée sur l’œil.
Pendant les 48 heures qui suivent le traitement, le patient doit éviter l’exposition à la lumière vive et porter des vêtements qui le protégeront de la lumière ainsi que des lunettes protectrices conçues à cet effet.
Merci au Dr Alexandra Kozyreff, ophtalmologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et au Dr Anne Borlon, ophtalmologue au CHR Citadelle à Liège pour leur collaboration à cet article.
En cas de DMLA, la perte de vision centrale peut être importante mais dans tous les cas la vision périphérique est conservée. Une prise en charge multidisciplinaire peut permettre d’apprendre à utiliser au mieux les capacités préservées ou même les autres sens au quotidien afin de conserver un maximum d’autonomie. Cette rééducation à la basse vision peut significativement améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
Différents spécialistes peuvent intervenir:
Merci au Dr Alexandra Kozyreff, ophtalmologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et au Dr Anne Borlon, ophtalmologue au CHR Citadelle à Liège pour leur collaboration à cet article.
On ne guérit pas de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les dégâts occasionnés par la maladie sont à ce jour irréversibles. Les traitements actuellement disponibles visent plutôt à freiner ou stopper l’évolution de la DMLA. Et donc à empêcher que les symptômes s’aggravent ou que de nouveaux symptômes apparaissent.
Les objectifs et les traitements diffèrent selon qu’il s’agit d’une forme sèche ou humide de DMLA.
S’il s’agit d’une forme de DMLA sèche, il faudra surtout retarder l’aggravation de la maladie grâce à la prise de complexes vitaminés et antioxydants.
Une supplémentation quotidienne de vitamine C (500 mg), vitamine E (400 UI), bêta-carotène (15 mg), zinc (80 mg) et de cuivre (2 mg) réduirait d’ailleurs de 25% le risque que la DMLA évolue jusqu’à un stade avancé ou qu’elle touche le second œil – si ce n’est pas déjà le cas – dans les 5 années qui suivent (1). Il est également conseillé d’arrêter de fumer et de privilégier une alimentation équilibrée.
Dans le cas d’une forme de DMLA humide, différents traitements existent. Ils visent à stopper l’évolution de la maladie et à empêcher toute aggravation des troubles visuels. Ils peuvent, dans certains cas, améliorer la vision. Même si le traitement est un succès, la DMLA peut toujours reprendre, parfois même après plusieurs années de rémission.
La DMLA humide évolue avec des phases d’activité et des périodes d’accalmie de durée variable selon la personne et sa maladie.
Merci au Dr Alexandra Kozyreff, ophtalmologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et au Dr Anne Borlon, ophtalmologue au CHR Citadelle à Liège pour leur collaboration à cet article.
(1) Nupura Krishnadev, Annal D. Meleth, Emily Y. Chew. Nutritional supplements for age-related macular dégénération. Current Opinion in Ophthalmology. 2010, May, vol. 21, n°3, pp. 184–189.
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Dr Pieter Boghossian, ophtalmologue à la Clinique Saint-Jean
Dr Alexandra Kozyreff, ophtalmologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc
Paul, 68 ans
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