La kinésithérapie peut être utile dans la dystonie, notamment pour réapprendre les gestes quotidiens après une période sans traitement. Elle permet aussi d'adapter certains mouvements en fonction des muscles touchés. Elle peut également permettre de mieux gérer la douleur. Couplée à un traitement médicamenteux, elle donne parfois de bons résultats mais doit être pratiquée par des kinésithérapeutes qui connaissent bien la maladie. La dystonie est en effet une pathologie qui entraîne un dysfonctionnement spécifique des muscles. Elle doit donc être prise en charge par des spécialistes de cette pathologie.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Michel Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège.
Depuis une dizaine d'années, la stimulation cérébrale profonde (Deep Brain Stimulation) est venue enrichir l'arsenal thérapeutique permettant de lutter contre la dystonie. Encore peu pratiquée en Belgique, cette intervention donne de très bons résultats.
La stimulation cérébrale profonde consiste à placer deux fines électrodes dans des régions stratégiques du cerveau, impliquées dans les contractions musculaires anormales. On relie ensuite ces électrodes à un neurostimulateur placé sous la peau, dans la région pectorale ou abdominale. Le voltage, la largeur et la fréquence des impulsions électriques envoyées peuvent être contrôlés de l'extérieur, comme pour un pacemaker cardiaque.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Michel Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège.
La toxine botulique est une protéine sécrétée par la bactérie Clostridium botulinum. Il s'agit d'un des poisons les plus puissants au monde. Mais injectée à des doses minimes, elle permet de traiter les dystonies. Dans les dystonies focales, l'arrivée de la toxine botulique a réellement changé la vie des patients.
La toxine botulique est injectée directement dans le ou les muscles responsables des mouvements anormaux, afin d'induire une paralysie temporaire et partielle. La difficulté consiste à trouver le bon dosage pour réduire les spasmes musculaires, tout en préservant la fonction du muscle. Par ailleurs, l'effet de la toxine botulique n'est pas immédiat: après l'injection, il faut parfois attendre quelques jours pour constater une amélioration. Afin de maintenir les bénéfices apportés par la toxine botulique, les injections doivent être renouvelées tous les trois à quatre mois.
Dans les dystonies focales, d'autres médicaments sont encore utilisés: les anticholinergiques, les benzodiazépines, le baclofène, la tétrabénazine... Ils permettent une diminution de la douleur, une relaxation des muscles et une diminution des mouvements involontaires
Article réalisé en collaboration avec le Dr Michel Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège.
Injectée à des doses minimes, la toxine botulique permet de traiter efficacement les dystonies (ici, un blépharospasme). Le traitement est injecté directement dans le ou...
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Dr Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège
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