On distingue deux types de dystonie, en fonction de leur cause:
Article réalisé en collaboration avec le Dr Michel Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège.
Certaines dystonies ont une cause génétique identifiée. C'est le cas de la dystonie DYT1, une forme fréquente de dystonie généralisée. Cette dystonie est liée à une mutation génétique du gène DYT1. La dystonie DYT1 apparaît souvent dans la jambe ou le bras chez le patient jeune, avant de se généraliser chez certains à l'ensemble du corps. Cette mutation peut se retrouver partout dans le monde mais elle est beaucoup plus fréquente chez les Juifs ashkénazes: la dystonie généralisée concerne 1 personne sur 100.000, mais elle touche 1 Juif ashkénaze sur 2.000 à 6.000.
D'autres facteurs génétiques peuvent également entrer en ligne de compte dans la dystonie, même s'ils ne sont pas toujours clairement identifiés. On estime ainsi que les dystonies focales apparaissent chez des personnes prédisposées génétiquement. Plusieurs gènes seraient en cause. Les dystonies ne sont donc pas héréditaires au sens strict. On retrouve parfois plusieurs cas dans une même famille. Mais la plupart du temps, les dystonies, en particulier focales, sont des cas isolés.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Michel Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège.
La dystonie est fréquente dans la maladie de Parkinson. Cette maladie se caractérise par un déficit en dopamine, neurotransmetteur qui joue un rôle important dans le contrôle des mouvements. Une des situations les plus fréquentes est la dystonie du lever: le patient parkinsonien souffre, au réveil, d'une torsion incontrôlable du pied et des orteils.
Cette dystonie est souvent liée au fait que les médicaments (levodopa) ne font plus effet après une longue période sans prise, ce qui est typiquement le cas le matin. Il existe également, dans la maladie de Parkinson, une dystonie dite de «pic de dose» quand, quelques dizaines de minutes après sa prise, le taux cérébral de la levodopa est à son maximum.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Michel Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège.
Les neuroleptiques, médicaments utilisés dans les troubles psychiatriques sévères comme la schizophrénie, ont malheureusement d'importants effets secondaires, dont la dystonie. Celle-ci peut apparaître dès la prise du médicament (dans des formes parfois spectaculaires mais transitoires) mais elle ne se déclare souvent que des mois ou des années plus tard.
Dans ces cas tardifs, la dystonie est souvent irréversible. Seul un traitement peut parfois en venir à bout. Il est donc important de rappeler que les neuroleptiques sont à prendre avec la plus grande prudence. Il y a en principe moins de complications avec les neuroleptiques de deuxième génération appelés atypiques. Mais il est faux de croire que ces neuroleptiques sont dépourvus d'effets secondaires de type dyskinésie/dystonie.
Article réalisé en collaboration avec le Dr Michel Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège.
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Lire la suiteCaroline, 28 ans
Dr Gonce, neuropsychiatre au CHR de Liège
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