En prévention primaire, c’est-à-dire chez les gens qui n’ont pas de maladie cardiovasculaire et qui n’ont pas encore eu un AVC, il faut être très attentif en cas d’antécédents familiaux. Si un membre de la famille est décédé suite à une maladie cardiovasculaire avant l’âge de 50-55 ans, le risque peut être héréditaire. Si le patient a un cholestérol total et un mauvais cholestérol (LDL) élevés, il faut absolument les faire baisser. Dans ce cas, on applique les valeurs cibles les plus basses, à savoir moins de 80 mg/dl pour le cholestérol LDL. La manière de faire baisser le cholestérol – médicaments, régime, activité physique... - a finalement moins d’importance. Le patient doit être prêt à faire de son mieux pour réduire son cholestérol.
Le cholestérol est un facteur de risque concret. Il est facile à mesurer et stable, contrairement à la tension par exemple, qui peut être très variable. Une fois qu’un taux de cholestérol trop élevé a été mesuré, il est impossible d’y échapper. Si on ne fait rien, il sera toujours trop élevé à la mesure suivante. Les triglycérides, par contre, peuvent varier jusqu’à 40% d’un jour à l’autre. C’est pourquoi on se concentre de plus en plus sur l’apolipoprotéine B (apoB), une protéine qui fait partie d’une autre lipoprotéine et dont la concentration dans le sang est plus constante. Ce devrait être la prochaine étape pour évaluer le risque cardiovasculaire avec plus de précision.
Je faisais encore partie des chanceux qui pouvaient prendre leur pension à 58 ans. J’ai donc décidé de profiter de la vie. Quand ma femme a commencé à parler de perte de poids et de diminution du cholestérol, ce n’était pas vraiment ce que j’entendais par "profiter de la vie". Elle s’est mise à préparer toutes sortes de salades le midi, au lieu des tartines et de la charcuterie qui me tenaient tant à cœur. Le chocolat, les biscuits et les pâtisseries ont disparu de la maison. Et nous mangions du poisson deux fois par semaine. J’ai découvert des poissons dont je ne soupçonnais même pas l’existence!
Trois mois plus tard, les résultats étaient là. Mon cholestérol avait baissé, même s’il était encore trop élevé. Ma tension était beaucoup trop haute et mon taux de sucre dans le sang (glycémie) était juste au-dessus de la limite. Le médecin m’a prescrit un médicament pour la tension et un rendez-vous chez le diététicien. Il nous a donné quelques trucs: comment allier alimentation saine et savoureuse, par exemple. Aujourd’hui, je cultive toutes sortes de plantes aromatiques et ma femme a acheté différents produits à base d’huiles et de graisses végétales, qui contribuent à abaisser le cholestérol. On les trouve facilement au supermarché. Le mois prochain, nous partons deux semaines à Saint-Tropez, pour le soleil et les beaux paysages, mais aussi pour la bonne nourriture. Il paraît qu’on vit plus vieux dans le Sud, car on y mange plus sainement. Ce sera l'occasion de le vérifier par nous-mêmes!
Vous avez trop de «mauvais» cholestérol (LDL)? La lutte contre cet excès de mauvaise graisse dans le sang passe aussi par l’assiette! Un tiers du cholestérol que contient...
Lire la suiteDr Marcel Twickler, service Endocrinologie, Diabétologie et Maladies métaboliques, à l’UZA (Universitair Ziekenhuis Antwerpen)
Louis, 59 ans
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