Le terme «iatrogène» désigne des troubles (symptôme, maladie…) provoqués par un médicament ou un traitement médical.
Une hypothyroïdie iatrogène peut être provoquée par:
Article réalisé avec la collaboration du Pr Chantal Daumerie, endocrinologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
L'hypothyroïdie congénitale (de naissance) touche environ un nouveau-né sur 4.000. Les filles sont deux fois plus touchées que les garçons. Cette hypothyroïdie néonatale peut être transitoire, mais le plus souvent, elle est permanente. Elle peut être due à une malformation de la thyroïde (80% des cas), à des troubles de la synthèse des hormones thyroïdiennes, etc.
La carence chronique en iode et l'hypothyroïdie congénitale qui en résulte sont responsables du crétinisme. Le crétinisme est une maladie qui se manifeste principalement par un développement physique et mental arrêté. Grâce à l'ajout d'iode dans certains aliments de base (pain, sel), le crétinisme a pratiquement disparu en Europe.
L'hypothyroïdie congénitale doit être diagnostiquée tôt et traitée au plus vite. En l'absence de traitement ou si celui-ci tarde à être mis en route, l'enfant n'est pas à l'abri de lésions neurologiques graves et de séquelles (retard mental, débilité..). Voilà pourquoi, en Belgique, comme dans la plupart des pays industrialisés, un dépistage systématique est organisé chez tous les nouveau-nés. Environ 5 jours après la naissance, on prélève un peu de sang au talon et on y mesure les taux de TSH et/ou de T4, afin de déceler une éventuelle hypothyroïdie.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Chantal Daumerie, endocrinologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Si une carence chronique en iode peut induire une hypothyroïdie, paradoxalement, l'excès d'iode peut avoir le même effet chez certaines personnes prédisposées.
Cette surcharge d'iode dans le corps peut être induite par l'injection d'un produit de contraste iodé, dans le cadre d'un examen d'imagerie médicale par rayons X. Exemples: radiographie, scanner (CT Scan), urographie (examen du système urinaire), coronarographie, artériographie...
Une thyroïde normale, «en bonne santé», est tout à fait capable de faire face à ce brusque excès d'iode dans l'organisme. Par contre, la fonction thyroïdienne de certaines personnes peut être perturbée au point d'entraîner une hypothyroïdie (voire une hyperthyroïdie dans certains cas). Il s'agit notamment:
Article réalisé avec la collaboration du Pr Chantal Daumerie, endocrinologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
La glande thyroïde a besoin d'iode, un oligo-élément, pour bien fonctionner et pour produire les hormones thyroïdiennes. Si une personne n'en consomme pas assez, elle se retrouve en situation de carence. Et la thyroïde se dérègle.
Si les thyroïdites sont les causes les plus fréquentes d'hypothyroïdie dans les pays développés, au niveau mondial, c'est la carence en iode qui est la principale cause d'hypothyroïdie. On estime qu'un milliard d'êtres humains n'en consomme pas assez…
L'iode est un oligo-élément que l'on retrouve essentiellement dans les produits de la mer: poissons, crustacés, coquillages, algues, sel marin, etc. Les carences en iode sont donc particulièrement fréquentes dans les régions du monde éloignées de la mer (les montagnes, par exemple), où les populations locales consomment peu d'aliments riches en iode. Pour remédier à cela, les pouvoirs publics de la plupart des pays industrialisés ont fait enrichir en iode certains aliments de base, comme le sel de cuisine (sel iodé) et le pain.
En Belgique, la carence en iode dans la population générale est qualifiée de légère à modérée.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Chantal Daumerie, endocrinologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Les hypothyroïdies secondaire et tertiaire ne viennent pas de la thyroïde. Elles résultent d'une déficience au niveau de l'hypophyse (hypothyroïdie secondaire), voire, plus rarement, de l'hypothalamus (hypothyroïdie tertiaire). Une tumeur, par exemple, peut compresser l'une de ces deux zones et réduire sa production d'hormones (TRH pour l'hypothalamus et TSH pour l'hypophyse). La thyroïde, moins stimulée en cas de plus faible production de TRH ou de TSH, sécrète moins d'hormones thyroïdiennes: c'est l'hypothyroïdie
Article réalisé avec la collaboration du Pr Chantal Daumerie, endocrinologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
L’hypothyroïdie subclinique se caractérise par une TSH (légèrement) supérieure à la normale, des taux normaux d'hormones thyroïdiennes T4 et par l’absence des signes cliniques (visage bouffi, pâleur...) et des symptômes habituels de l’hypothyroïdie.
Article réalisé avec la collaboration du Pr Chantal Daumerie, endocrinologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
Pr Chantal Daumerie, endocrinologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc.
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