Au cours de ces dernières années, de nouvelles approches non médicamenteuses sont apparues.
L’implantation de pacemaker pour une resynchronisation cardiaque peut être proposée à certains patients qui présentent une anomalie visible à l'électrocardiogramme et ne répondent pas au traitement médicamenteux. D’autres pacemakers avec une fonction de défibrillateurs internes sont également indiqués pour des patients présentant un risque d’arythmie maligne, de mort subite.
La réadaptation cardiaque est recommandée pour tous les patients atteints d’insuffisance cardiaque stables. Il s’agit d’une prise en charge multidisciplinaire intégrant activité physique, traitements médicamenteux, aide socio-psychologique, contrôle des facteurs de risques et éducation du patient. Malheureusement, l’accès à la réadaptation cardiaque est encore limité en Belgique à certains centres et n’est remboursé que sous certaines conditions.
Enfin, lorsque les traitements sont inefficaces pour stabiliser le malade, la greffe cardiaque reste un recours. Malheureusement, les greffons compatibles ne sont pas toujours assez rapidement disponibles, mais il est possible de patienter grâce à l’implantation chirurgicale d’une pompe artificielle temporaire, une assistance ventriculaire.
Article réalisé avec la collaboration du Belgian Working Group on Heart Failure and Cardiac Function (BWGHF), groupe de travail belge sur l'insuffisance cardiaque de la Belgian Society of Cardiology ([www.bwghf.be](http://Article réalisé avec la collaboration du Belgian Working Group on Heart Failure and Cardiac Function (BWGHF), groupe de travail belge sur linsuffisance cardiaque de la Belgian Society of Cardiology (www.bwghf.be / www.insuffisance-cardiaque.be)) / www.insuffisance-cardiaque.be)
Le traitement de l’insuffisance cardiaque vise deux objectifs:
Il ne peut toutefois pas guérir la maladie.
Avant tout, il est nécessaire de rechercher et de traiter les facteurs favorisants ou déclenchants de l’insuffisance cardiaque. Le traitement sera essentiellement médicamenteux et devra s’accompagner de certaines modifications de l’hygiène de vie.
Le cœur et les vaisseaux s’adaptent aux besoins de l’organisme. Cette régulation permanente fait intervenir l’innervation du cœur et des vaisseaux, ainsi que certaines hormones. En cas d’insuffisance cardiaque, ces mécanismes de compensation (dits "neurohumoraux") sont sollicités en permanence. Ils deviennent nocifs et finissent par fatiguer le cœur et aggraver l’insuffisance cardiaque. Les médicaments les plus importants du traitement de l’insuffisance cardiaque désamorcent cette réponse excessive. Ce faisant, ils diminuent les symptômes et améliorent le pronostic. D’autres médicaments peuvent être utilisés pour traiter les symptômes.
Article réalisé avec la collaboration du Belgian Working Group on Heart Failure and Cardiac Function (BWGHF), groupe de travail belge sur l'insuffisance cardiaque de la Belgian Society of Cardiology (www.bwghf.be / www.insuffisance-cardiaque.be)
Ces médicaments constituent la base du traitement médicamenteux de l’insuffisance cardiaque. Ils agissent sur la stimulation excessive des mécanismes de compensation cardiaque.
Cette classe de médicaments est très proche des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. C’est pourquoi ils peuvent être prescrits à leur place, lorsque ces derniers sont mal supportés. Par exemple, en cas de toux persistante, qui peut être un effet secondaire de ces médicaments. Les "sartans" peuvent parfois être donnés en même temps que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, surtout si la maladie reste symptomatique et la tension artérielle est trop élevée.
Les bêta-bloquants ralentissent la fréquence cardiaque et diminuent la pression artérielle. Ils réduisent donc la charge de travail imposée au cœur.
Ces médicaments sont introduits progressivement, généralement après la mise en œuvre du traitement par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. En début de traitement, ils peuvent exacerber les symptômes de l’insuffisance cardiaque (fatigue, gêne respiratoire…). Cette réaction est presque toujours passagère. À plus long terme, leur effet bénéfique est largement démontré.
L’ivabradine est, jusqu’à présent, le seul médicament qui agit exclusivement sur la fréquence cardiaque, réduisant ainsi le travail du cœur tout en maximalisant l’apport en oxygène. Des études ont montré que ce médicament réduit la mortalité et les hospitalisations liées à l’insuffisance cardiaque et qu’elle améliore la qualité de vie des insuffisants cardiaques. L’ivabradine est indiquée chez les patients ne présentant pas d’arythmies et dont la fréquence cardiaque est de 75 battements par minute ou plus élevée. Elle peut être utilisée en association au traitement standard comprenant les bêta-bloquants, ou en cas de contre-indication ou d’intolérance aux bêta-bloquants.
En augmentant la production et le volume d’urine, ils favorisent l’élimination du liquide excédentaire accumulé dans le corps. Les diurétiques diminuent ainsi la rétention d’eau et luttent contre les oedèmes au niveau des poumons et des membres inférieurs.
Ce sont également des diurétiques, mais on les utilise à faibles doses dans l’insuffisance cardiaque, pour leurs propriétés hormonales. Comme les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les sartans et les bêta-bloquants, ils améliorent le pronostic de l’insuffisance cardiaque. Ces médicaments peuvent s’administrer lorsque l’insuffisance cardiaque est de classe II, III ou IV de la NYHA.
Elle est surtout utilisée en cas de fibrillation auriculaire (trouble du rythme cardiaque). La digitaline ralentit le coeur en complément des bêta-bloquants.
Ces médicaments sont utilisés dans certains cas pour prévenir la formation de caillots sanguins.
Article réalisé avec la collaboration du Belgian Working Group on Heart Failure and Cardiac Function (BWGHF), groupe de travail belge sur l'insuffisance cardiaque de la Belgian Society of Cardiology (www.bwghf.be / www.insuffisance-cardiaque.be)
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