Pour traiter la crise, les médecins peuvent prescrire des antidouleurs, comme le paracétamol.
Le paracétamol a l'avantage, par rapport aux anti-inflammatoires d'avoir très peu d'effets secondaires et de pouvoir être pris, aux doses prescrites, pendant plusieurs semaines si nécessaire.
Lorsque la douleur est trop forte, des substances de la famille de la morphine, mais beaucoup moins puissantes, peuvent être employées. Ces opiacés entraînent toutefois davantage d'effets secondaires et, parfois, un risque d'accoutumance. Ils ne doivent être pris que sur un laps de temps court et sur prescription médicale.
Des anti-inflammatoires peuvent aussi être proposés dans certains cas. En plus de leur action contre la douleur, ils diminuent l'inflammation, musculaire ou articulaire, pouvant être présente dans certains cas de lombalgie. Le risque d'ulcère de l'estomac doit cependant limiter leur utilisation dans le temps.
Des relaxants musculaires sont également parfois appelés en renfort, afin de détendre les muscles contractés. Leur prise doit également être limitée dans le temps.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Pierre Brasseur (Hôpital Saint-Pierre) et de Franck Desmyttère (Ecole du dos de l'hôpital Erasme).
Face à une lombalgie qui ne cède pas au bout de quelques semaines, le premier réflexe à avoir est de se rendre chez son médecin traitant. Il prescrira les médicaments appropriés et vous orientera si nécessaire vers un kinésithérapeute, ce qui aura pour résultat dans un grand nombre de cas d'éviter le passage à la chronicité. S'il n'y a pas d'amélioration notable, il vous enverra chez le spécialiste le plus approprié.
Il s'occupe principalement des rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite...) mais il traite aussi les affections d'origine mécanique de l'appareil locomoteur.
Il traite les pathologies de l'appareil locomoteur et/ou les pathologies neurologiques. Il s'occupe principalement de la rééducation. Son but est de prévenir et de traiter les douleurs, et de réduire leurs conséquences sur la vie du patient.
Il est lui aussi spécialiste de l'appareil locomoteur et pratique les opérations chirurgicales.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Pierre Brasseur (Hôpital Saint-Pierre) et de Franck Desmyttère (Ecole du dos de l'hôpital Erasme).
En cas de douleurs résistant aux traitements classiques, certains médicaments anti-dépresseurs (qui agissent sur la douleur chronique) peuvent parfois s'avérer utiles.
Quand les médicaments et la kinésithérapie n'ont pas donné les résultats escomptés, on peut recourir à des infiltrations (injections à l'aide d'une aiguille), notamment à base de corti- sone, dans les zones douloureuses.
Les péridurales ne sont pratiquées qu'en cas de sciatique (elles n'agissent pas sur les douleurs musculo-squelettiques, mais uniquement sur les nerfs). S'ils calment la douleur, ces médicaments ne soignent pas la cause du mal de dos. Ils peuvent suffire à traiter un épisode aigu, mais si la douleur devient chronique, il faut envisager dans un premier temps un traitement de rééducation mené par un kinésithérapeute.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Jean-Pierre Brasseur (Hôpital Saint-Pierre) et de Franck Desmyttère (Ecole du dos de l'hôpital Erasme).
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