Le dermatologue va examiner la peau du corps entier afin d’exclure la présence d’un autre mélanome. Il va examiner et palper la cicatrice et ses alentours afin d’exclure une récidive du mélanome dans la cicatrice ou des métastases dans la peau alentour (appelées «méastases en transit»)
Il faut ensuite déterminer s’il existe des métatastases, c’est-à-dire des cellules cancéreuses qui se sont développées à distance de la tumeur: dans les ganglions, le foie, le cerveau…
Le mélanome est une tumeur cancéreuse qui a tendance à se disséminer dans le corps par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins et par celui du système lymphatique.
C’est pourquoi les ganglions de la zone autour de l’endroit où se trouve la tumeur (par exemple sous les aisselles si le mélanome est situé sur un bras) sont systématiquement palpés. En effet, tout gonflement à ce niveau est un premier signe de possible propagation des cellules cancéreuses à travers les vaisseaux lymphatiques de la peau. Si un ou plusieurs ganglions sont de taille anormale, une biopsie (prélèvement) peut être réalisée à la recherche de cellules cancéreuses (métastases ganglionaires).
Le ganglion sentinelle fait office de soldat de garde. Il s’agit du premier ganglion à être atteint en cas de dissémination, quelle que soit la région du corps où apparaît le mélanome. À l’inverse, si le ganglion sentinelle est normal, les autres le seront aussi.
C’est pourquoi, même si la palpation des ganglions est normale, le dermatologue peut décider de réaliser un prélèvement du ganglion sentinelle chez certains patients. Cela permet l’analyse au microscope de ce ganglion et d’y détecter une éventuelle micro-invasion invisible à tous les examens complémentaires possibles.
Le fait que ce ganglion sentinelle soit atteint par les cellules cancéreuses, ou pas, aura une grande influence sur la suite du traitement.
La nécessité de pratiquer, ou pas, des examens complémentaires dépend de l’épaisseur du mélanome. Dans certains cas, une échographie des aires de drainage lymphatique (aisselles, creux de l’aine, cou, selon la localisation du mélanome), un scanner ou un PET-CT-Scan sont réalisés.
Attention: plus le mélanome est superficiel, plus le risque de métastase est faible.
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Dr Annemie Rutten, Chef de service Oncologie médicale, GZA
Dr Nathalie Rooseleer, Dermatologue bénévole au sein de la Task Force d’Euromelanoma Belgique
Jan Gutermuth, chef de service de Dermatologie, UZ Brussel
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