Chez les patients jeunes, la stratégie thérapeutique habituelle est la suivante:
Le rôle de la maintenance (poursuivre le traitement jusqu’à une éventuelle rechute) est discuté chez les patients jeunes. La maintenance consiste à prendre un immodulateur à faible dose au long cours. Si elle augmente la survie, elle accroît également le risque de développer un cancer dit «secondaire» (métastase).
Chez les patients plus âgés (à partir de 65 ans), il existe deux possibilités:
Réalisé en collaboration avec le Pr Chantal Doyen, chef de service associée d’hématologie au CHU UCL Namur (site Godinne)
La transplantation de cellules souches vise à obtenir un état de rémission prolongé. Il s’agit d’un traitement très puissant, qui permet de détruire davantage de cellules cancéreuses mais perturbe de manière plus importante le fonctionnement de la moelle osseuse. La transplantation de cellules souches est dès lors réservée à certaines catégories de patients, en fonction de leur âge et de leur état de santé général.
Le déroulement d’une transplantation de cellules souches
Ce traitement est effectué dans des conditions très spécifiques. Le patient doit rester isolé dans une chambre stérile à l’hôpital durant une dizaines de jours, le temps que de nouvelles cellules sanguines, en particulier les globules blancs, se retrouvent en quantité suffisante dans son sang.
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Ces traitements visent à contrôler la douleur et à freiner l’évolution de la maladie en limitant la prolifération de cellules malignes dans la moelle osseuse.
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À l’instar de tous les traitements anticancéreux, les médicaments utilisés pour lutter contre le myélome peuvent s’accompagner d’effets secondaires. Ces effets indésirables dépendent des produits administrés et sont variables d’un patient à l’autre. Parmi les effets indésirables rapportés avec les traitements du myélome multiple, on peut pointer:
Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions pour pallier ces effets indésirables. Dans tous les cas, toute modification ou interruption du traitement doit être discutée au préalable avec le médecin!
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Les IMIDs visent à bloquer la croissance et la reproduction des cellules cancéreuses en:
Ces médicaments ont aussi un effet immunomodulateur: ils stimulent les cellules spécialisées du système immunitaire pour qu’elles attaquent les cellules cancéreuses.
Les IMIDs sont souvent utilisés en combinaison avec d'autres médicaments (comme les corticoïdes, par exemple).
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Le protéasome est ce qui permet de réguler et de recycler les protéines dans les cellules. Inhiber le protéasome affecte les moyens de subsistance des cellules, provoquant leur destruction. Les cellules cancéreuses sont tout particulièrement sensibles à l’effet de ces médicaments.
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Prise en charge, la maladie passe par des phases de progression et de rémission (disparition complète ou partielle des signes et symptômes du myélome). Selon les cas, les traitements du myélome peuvent se montrer plus ou moins efficaces.
Heureusement, les progrès engrangés dans la recherche thérapeutique permettent aujourd’hui d’obtenir des réponses de bonne qualité, ce qui garantit une survie prolongée.
Quels traitements choisir contre le myélome?
Le choix de la stratégie thérapeutique à mettre en œuvre dépend de plusieurs facteurs:
Dfférentes catégories de médicaments peuvent être utilisées, souvent en association. Les molécules agissent alors de manière complémentaire, ce qui permet d’accroître l’efficacité du traitement et la durée de sa réponse.
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Dr Philip Vlummens, hématologue UZ Gent
Pr Michel Delforge, chef de clinique en hématologie à l’UZ Leuven et président du Leuvens Kankerinstituut
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive