Les fractures peuvent être très douloureuses et nuire gravement à la qualité de vie. 10% des tassements vertébraux nécessitent une hospitalisation. Pour les fractures de la hanche, les perspectives sont plus sombres encore: une hospitalisation est toujours nécessaire. Les fractures constituent une cause de décès non négligeable chez les personnes âgées.
Après une fracture de la hanche, 20 à 60% seulement des patients recouvrent leur autonomie dans les activités de la vie quotidienne, au terme d’une longue période de revalidation. De nombreuses personnes âgées devront toutefois être placées définitivement dans une maison de repos ou de soins.
Ce sont surtout les fractures de la hanche et les autres fractures majeures qui influencent le risque de décès. Une étude a par exemple démontré que, chez les personnes âgées, celui-ci augmente de 5 à 8 fois après une fracture de la hanche. Cette surmortalité reste perceptible des années plus tard : le risque diminue certes avec le temps, mais demeurera toujours plus élevé que chez des personnes de mêmes âge et sexe qui n’ont jamais subi de fracture de la hanche.
En soi, l’ostéoporose est asymptomatique et indolore: c’est une maladie dite silencieuse. Elle n’est souvent dépistée que lorsqu’il est trop tard – au moment où survient une première fracture.
Seul un tassement vertébral sur trois s’accompagne d'une douleur aiguë. Certains signes feront néanmoins suspecter un ou plusieurs tassements vertébraux : une réduction de la taille ou une déformation de la colonne vertébrale qui modifie la posture.
Une fracture peut être un premier signe de l’ostéoporose. Les plus courantes surviennent au niveau de la hanche, des vertèbres ou du poignet. Cependant, après 40-50 ans, toute fracture peut être considérée comme un symptôme potentiel d'ostéoporose et augmente le risque d’en subir une seconde.
Les fractures vertébrales n’ont rien à voir avec celles du bras ou de la jambe, car les vertèbres ne se brisent pas vraiment. Il serait plus correct de parler de tassement vertébral, car le corps de la vertèbre s’effondre partiellement ou complètement sur lui-même. Ce phénomène peut s’accompagner d’une douleur passagère – mais pas forcément.
Des études internationales révèlent qu’environ un tiers des plus de 65 ans font au moins une chute par an. 5% de ces incidents se soldent par une fracture.
Chez la femme, le risque de fracture de la hanche est deux fois plus élevé que chez l’homme. Le risque de fracture vertébrale est 8 fois plus élevé. Après une première fracture, le risque d’en subir une seconde se trouve sensiblement accru.
L’Organisation Mondiale de la Santé a mis au point un outil (le FRAX®) qui permet de définir le risque de fracture liée à l'ostéoporose sur 10 ans. Il intègre des caractéristiques telles que l’âge, le sexe, le poids et la taille (et, si elle est disponible, la densité minérale osseuse au niveau du col du fémur). Cet outil tient également compte des antécédents familiaux de fractures de la hanche, des antécédents personnels de fracture osseuse, du tabagisme, de la consommation d’alcool, de la prise de cortisone et des autres maladies susceptibles de contribuer à l’ostéoporose.
«L'ostéoporose est une maladie fréquente qui ne fera qu'augmenter avec le vieillissement de la population», explique le gériatre Michaël Laurent de l'hôpital Imelda (Bonh...
Lire la suiteOstéoporose, problèmes articulaires, maladies métaboliques: l’activité physique est efficace contre de très nombreux problèmes de santé liés à l’âge. Et une étude vient d...
Lire la suiteLe ranélate de strontium est, jusqu’à présent, le seul médicament qui, simultanément, freine la résorption et stimule la croissance de la masse osseuse. Il rééquilibre en...
Lire la suitePr Piet Geusens, spécialiste de l’ostéoporose, Universités de Maastricht et d’Hasselt
Anita, 53 ans
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive