Il n'existe pas à ce jour de test de détection fiable de la sclérose en plaques au niveau sanguin. Le but des tests sanguins est d'exclure d'autres pathologies plus rares qui peuvent mimer la sclérose en plaques (par exemple le lupus érythémateux disséminé ou la maladie de Lyme).
Depuis l'avènement de l'imagerie par résonance magnétique, la ponction lombaire est de moins en moins nécessaire. Il existe en effet actuellement des critères internationaux de diagnostic de la sclérose en plaques qui permettent le plus souvent d'éviter la réalisation d'une ponction lombaire.
La ponction lombaire a deux objectifs:
L'analyse du liquide céphalorachidien obtenu lors de la ponction permet de mettre en évidence la sécrétion d'anticorps produits de manière excessive et témoins du dérèglement du système immunitaire. La présence de ces anticorps (bandes oligoclonales) est un fort argument pour le diagnostic de sclérose en plaques, mais ils peuvent aussi être présents dans d'autres maladies inflammatoires. Inversement, leur absence n'exclut pas définitivement le diagnostic de sclérose en plaques, voire est associée à des formes plus bégnines de la SEP.
L'IRM permet de démontrer l'existence de multiples lésions à la localisation bien spécifique: substance blanche du cerveau ou de la moelle. En effet, la sclérose en plaques débute avant l'apparition des premiers symptômes. Dès lors, même si un patient n'a présenté qu'un seul et premier symptôme, la résonance magnétique mettra souvent en évidence plusieurs lésions.
D'autre part, l'IRM permet de démontrer l'augmentation de leur nombre au cours du temps si l'examen est répété.
Malgré la précision de l'IRM, cette technique radiologique ne permet pas de visualiser toutes les plaques présentes dans le cerveau. Inversement, des plaques apparaissent régulièrement à l'imagerie par résonance magnétique sans provoquer la survenue de symptômes pour le patient, c'est-à-dire de poussée. L'imagerie par résonance magnétique ne sera donc pas utile pour confirmer la survenue d'une poussée. La poussée est définie uniquement par l'apparition de nouveaux symptômes.
Par ailleurs, un patient peut voir s'aggraver d'anciens symptômes à la faveur d'un épisode de fatigue, de stress ou d'infection. Dans ce cas, il n'y a pas d'inflammation cérébrale, pas de nouvelle plaque, et donc pas de poussée.
Les potentiels évoqués consistent à soumettre un patient à une stimulation. Elle peut être visuelle (images), auditive (bruits) ou sensitive. On mesure alors le temps nécessaire pour que cette stimulation arrive au cerveau.
Les potentiels évoqués permettent de mettre en évidence d’éventuels ralentissements de la vitesse de transmission des informations suite aux atteintes de la myéline causées par la sclérose en plaques. Ils permettent parfois de démontrer la présence de lésions (plaques) peu ou pas visibles à l’imagerie par résonance magnétique par exemple au niveau des nerfs optiques ou dans la moelle épinière.
Il n'existe à ce jour aucun test absolu permettant de poser, à lui seul, le diagnostic de sclérose en plaques. Ce diagnostic repose donc sur un ensemble d'éléments concordants parmi lesquels l'histoire du patient et l'examen clinique réalisé par le médecin sont les plus importants. Ce qui caractérise la sclérose en plaques est la survenue de plusieurs déficits neurologiques à différents moments chez un adulte entre 20 et 50 ans, sans autres explications.
Les examens complémentaires qui sont réalisés ont pour but:
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Dr Danny Decoo, neurologue, AZ Alma
Joyce, 44 ans
Cancer de l'estomac
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Leucémie myéloïde chronique
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