On considère généralement qu’une personne est libérée de l’accoutumance au tabac 6 à 12 mois après l’arrêt définitif… sans rechute.
Toutefois, un ex-fumeur ne sera jamais totalement à l’abri d’une reprise du tabagisme.
Les chances de réussite d’un sevrage tabagique varient d’un individu à l’autre. Elles dépendent aussi de facteurs tels que la motivation, l’usage de traitements médicamenteux, l’accompagnement et le suivi par un tabacologue.
Cependant, chez des patients motivés, le pourcentage de réussite maximal après un an va de 25 à 35%.
Article réalisé avec la collaboration de Jacques Dumont, tabacologue à l’Hôpital Érasme.
Aussitôt qu’une personne arrête de fumer, elle améliore sa santé. Son corps réagit positivement, et ce, dès les premières heures:
L’arrêt du tabac entraîne une diminution, parfois spectaculaire, des risques de survenue ou d’aggravation de toutes les maladies associées au tabagisme. Quelques exemples:
Article réalisé avec la collaboration de Jacques Dumont, tabacologue à l’Hôpital Érasme.
La nicotine ayant des effets réels sur le cerveau (notamment stimulants), lors du sevrage tabagique, la personne peut présenter certains symptômes «psychiques»:
Sans substituts nicotiniques ni médicaments et selon le degré de dépendance à la nicotine, les symptômes du sevrage durent environ trois semaines. Ils sont particulièrement prononcés lors de la première semaine, puis diminuent d’intensité jusqu’à disparaître complètement maximum 2 semaines plus tard.
Bien qu’il soit difficile de dire dans quel sens va le lien de cause à effet, il existe une association certaine entre dépression et tabagisme. En effet, la prévalence du tabagisme est plus élevée parmi les patients souffrant de dépression majeure. De même, le pourcentage de troubles dépressifs majeurs serait deux fois plus élevé chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.
Le sevrage tabagique peut également induire une recrudescence des troubles dépressifs. Ainsi le risque d’épisode dépressif majeur est augmenté au cours des 6 mois suivant l’arrêt du tabac.
Article réalisé avec la collaboration de Jacques Dumont, tabacologue à l’Hôpital Érasme.
La relation entre l’arrêt du tabac et le risque de maladies cardiovasculaires, en tenant compte de l'exposition cumulée au tabac, reste encore mal comprise.
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