Anciennement, les troubles bipolaires étaient appelés "maniaco-dépression", en référence à l'alternance de phases maniaques et de phases dépressives.
Cette terminologie a été abandonnée afin de reconnaître les différentes entités du spectre des troubles bipolaires, dans lesquels on trouve:
Il s'agit de la forme classique, équivalant à la "maniaco-dépression", c'est-à-dire l'alternance de phases maniaques et dépressives.
Cette forme de la maladie est caractérisée par l'alternance de phases dépressives avec des phases hypomanes (manie modérée). Si les phases hypomanes sont moins difficiles à supporter que les phases maniaques, cette version du trouble n'en est pas moins sévère. Les personnes bipolaires de type II font généralement plus d'épisodes dépressifs que celles de type I. Or, ceux-ci constituent un fardeau énorme pour la personne qui en souffre.
L'inclusion du type II dans la définition des troubles bipolaires a fait augmenter la prévalence de la maladie dans la population d'environ 1 à 5%.
Sans traitement, les épisodes de manie ou de dépression durent de 3 à 6 mois et parfois beaucoup plus longtemps. La fréquence des cycles est variable d'une personne à l'autre. Chez certains, plusieurs années peuvent s'écouler avant qu'un nouvel épisode ne se présente. Alors que pour d'autres, ces épisodes reviennent plus fréquemment. Lorsque la personne est victime d'au moins 4 épisodes par an, on parle de "cycles rapides".
Il est important de mettre en place un traitement préventif à long terme car plus les épisodes se répètent, plus ils vont se reproduire souvent. En outre, ils deviennent plus difficiles à traiter.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Daniel Souery, psychiatre à Psy Pluriel.
Le diagnostic tient souvent du parcours du combattant. Principale difficulté: les troubles bipolaires débutent généralement par un épisode dépressif. Ce qui mène fréquemment au diagnostic d'une dépression simple.
En outre, les épisodes dépressifs se succèdent souvent sans qu'une phase maniaque ne se soit encore déclarée. Ou alors de manière atténuée (hypomanie) et la personne ne s'en est pas rendu compte.
Le dialogue avec le patient et sa famille peut permettre d'orienter le diagnostic vers la bipolarité. Est-ce qu'un tel diagnostic avait déjà été évoqué chez un grand-père ou une tante? Est-ce que la personne est sujette à des variations d'humeur anormales?
Autre indice qui peut orienter le diagnostic: la résistance aux antidépresseurs. La personne est sujette à des épisodes dépressifs et a pris plusieurs types d'antidépresseurs mais sans succès. Le vrai problème n'est en effet pas la dépression, mais la cyclicité du phénomène. Sans la prise d'un stabilisateur de l'humeur, l'antidépresseur ne va pas produire d'effet satisfaisant.
Risque fréquent chez les personnes bipolaires: le virage maniaque suite à la prise d'un antidépresseur. Il s'agit alors pratiquement d'une signature de bipolarité.
La phase maniaque facilite le diagnostic, voire le confirme s'il est suspecté. Contrairement aux idées reçues, seule une partie des patients vont être sujets à cet état spectaculaire! La plupart vivront surtout des phases dépressives, avec des phases hypomanes (manie modérée) pouvant passer inaperçues. Ce qui complique fortement le diagnostic.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Daniel Souery, psychiatre à Psy Pluriel.
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