L'humeur est une disposition affective qui va colorer de manière agréable ou désagréable les événements que nous vivons. Elle influence notre façon de penser, de ressentir, d'agir et notre niveau d'énergie.
Notre humeur dépend de multiples facteurs.
L’humeur fluctue donc naturellement vers le haut ou le bas. Tout le monde se réveille parfois "du mauvais pied", en voyant tout en noir. Ou au contraire, affiche un optimisme à toute épreuve! Ces variations de l'humeur sont tout à fait normales.
N'importe qui peut être euphorique suite à une bonne nouvelle ou éprouver une grande tristesse suite à un événement traumatique comme un divorce, un décès... Chez les personnes bipolaires, ce n'est pas la nature de l'humeur qui va poser problème, mais son intensité.
À partir de quand les variations d’humeur deviennent-elles anormales:
Article réalisé avec la collaboration du Dr Daniel Souery, psychiatre à Psy Pluriel.
Lorsqu'une personne souffre de troubles bipolaires, elle est sujette à des variations d'humeur excessives vers le haut et vers le bas. Et ceci sans qu'il n’y ait eu un événement extérieur déclenchant ou s'il y en a un, la réaction est démesurée.
La personne vit des périodes de dépression profonde et prolongée (épisodes dépressifs), alternant avec des périodes d'humeur excessivement élevée (épisodes maniaques). Entre ces bas et ces hauts, les personnes vivent des périodes d’humeur stable, où elles sont alors capables de mener une vie normale.
Vous l’aurez compris, ce qui différencie essentiellement la dépression classique du trouble bipolaire est la présence, dans le trouble bipolaire, de ces alternances d’humeurs haute et basse. Cependant, il est fréquent, même dans un trouble bipolaire, que les épisodes hauts soient nettement moins fréquents que les épisodes dépressifs. Voire qu’ils passent inaperçus. Le challenge diagnostic est alors d’autant plus important! Car, les traitements de la dépression et du trouble bipolaire sont fondamentalement différents!
Article réalisé avec la collaboration du Dr Daniel Souery, psychiatre à Psy Pluriel.
Les troubles bipolaires touchent 1 à 2% de la population dans leur forme la plus classique et jusqu'à 5% pour l'ensemble des formes de la maladie. Pourtant, ils s'avèrent souvent difficiles à diagnostiquer.
Il faut en moyenne huit ans entre le début des troubles bipolaires et l'obtention du diagnostic correct.
En cause notamment, la confusion fréquente avec la dépression classique dite unipolaire.
Poser le bon diagnostic est pourtant primordial car il permet de mettre en place un traitement préventif à long terme, pour éviter les rechutes.
Plus celui-ci tarde à être mis en place, plus les troubles bipolaires risquent de bouleverser la vie de la personne.
Les premières manifestations des troubles bipolaires apparaissent généralement vers 20-25 ans, mais il existe aussi des formes à début précoce (adolescence) et tardif (après 50 ans).
Article réalisé avec la collaboration du Dr Daniel Souery, psychiatre à Psy Pluriel.
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