Lors d'une phase maniaque, il est souvent difficile pour l'entourage de convaincre la personne de suivre un traitement. Faire accepter une visite à domicile du médecin généraliste est souvent plus aisé qu'un rendez-vous chez le psychiatre.
Si la personne n'a plus conscience de son état et que la situation comporte un danger (agressivité, comportement dangereux), l'état maniaque constitue une urgence médicale. Il faut tout faire pour que la personne prenne son traitement même sous la contrainte.
Néanmoins, grâce à la psychoéducation, les personnes atteintes de troubles bipolaires connaissent de mieux en mieux leur maladie. Partenaires actifs de leur traitement, elles ont appris à détecter les prémices d'une phase maniaque et peuvent réagir à temps en contactant une personne de référence, l'équipe soignante, voire en augmentant elles-mêmes la dose de leur traitement, de manière ponctuelle.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Daniel Souery, psychiatre à Psy Pluriel.
La manie est un état d'agitation caractérisé par une exaltation de l'humeur et une hyperactivité psychomotrice permanente.
La personne a énormément d'énergie, fait des projets, est exaltée, euphorique… mais elle est aussi très impulsive, irritable et colérique. Elle ne dort plus, fait des projets délirants, a l’impression de pouvoir, par exemple, écrire un roman en quelques jours, composer une symphonie, devenir ministre…
Cet état est tellement excessif qu'il ne passe généralement pas inaperçu auprès de l’entourage.
Des symptômes psychotiques ne sont pas rares: hallucinations (voir ou entendre des choses qui n'existent pas) ou délires (être convaincu de choses qui n'existent pas).
L'hypomanie est similaire à la manie dans la nature des symptômes, mais moindre dans son intensité. Elle n'inclut pas de symptômes psychotiques et n'empêche pas de vivre normalement. La personne se sent en meilleure forme que d'habitude. Elle est plus créative, productive, a plus envie de communiquer.
Cet état est en fait plutôt agréable pour la personne qui le vit. Néanmoins, celle-ci reste impulsive et donc, par exemple, est plus encline à boire de l'alcool en quantité excessive… Elle peut également être irritable, colérique.
Loin de constituer une urgence, l'état hypomane est traité avant tout parce qu'il est souvent suivi d'une escalade vers un état maniaque ou d'un virage vers la dépression.
Les phases hautes peuvent également se présenter sous la forme d'un état mixte, c'est-à-dire qu'il répond à la fois aux critères de la dépression et de la manie.
Il s'agit d'un état d'agitation semblable à la manie mais avec une prépondérance des affects tristes, dépressifs ou anxieux. Le risque suicidaire y est très élevé.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Daniel Souery, psychiatre à Psy Pluriel.
Dans les cas les plus sévères:
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