Le risque d’incontinence urinaire par hyperactivité vésicale augmente avec l’âge, en particulier après la ménopause. En effet, la réduction de production hormonale (œstrogènes) diminue l'efficacité du sphincter de l'urètre et de la musculature du périnée. Le muscle de la vessie devient également moins souple (il se laisse moins facilement distendre). Comme le muscle est moins "élastique", la pression dans la vessie augmente anormalement lors de son remplissage provoquant des contractions involontaires du muscle vésical, le détrusor.
Certains autres facteurs favorisants existent:
Les chirurgies périnéales ou pelviennes peuvent être à l'origine d'incontinence et favorisent les prolapsus (descente d'organes: vessie, utérus, rectum).
50% des hommes à partir de 50 ans et plus présentent des symptômes liés à l'augmentation de la taille de la prostate. En effet, celle-ci va comprimer l'urètre et réduire la capacité à éliminer les urines. Et provoquer dès lors une augmentation de la pression dans la vessie. Cette augmentation de pression est, elle-même, responsable d'une vessie hyperactive.
La complexité des mécanismes de contrôle neurologique de la miction fait que toute maladie concernant le cerveau, la moelle épinière ou encore les nerfs peut provoquer une incontinence.
Dans de nombreuses maladies touchant le cerveau, des problèmes d'incontinence peuvent apparaître: sclérose en plaques, accident vasculaire cérébral (AVC), maladie de Parkinson...
Ainsi, les troubles vésico-sphinctériens sont extrêmement fréquents dans la phase aiguë de l'AVC. Jusqu'à 80% des patients présentant un accident vasculaire cérébral souffrent d'incontinence dans les premières heures. À long terme, le taux d'incontinence reste compris entre 15 et 30% des patients.
La deuxième origine neurologique possible est médullaire. C'est le cas dans les traumatismes de la moelle lors d'accidents, les compressions de la moelle par une masse, comme une hernie discale, ou encore lors de lésions de la moelle dans la sclérose en plaques...
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Vessie hyperactive