«Tu as l’air en pleine forme, tu as une mine radieuse»: le soleil redore l’estime de soi. Le visage reste le miroir de notre intériorité, et la bonne mine, la «preuve» que tout va bien, affirme la psychanalyste Rebecca Lustman. Une bonne santé affichée: «La bonne mine comme passeport d’insertion professionnelle et sociale», Isabelle Quéval, philosophe, en est certaine. «C’est l’apparence de la santé, de la jeunesse et d’une bonne hygiène de vie.» Une gratification narcissique à travers le bronzage...
Une plus-value érotique: «Le hâle, qui magnifie la peau, comme tout ce qui est ambré, doré, dans notre culture, renvoie à l’érotisme», décode la psychanalyste Rebecca Lustman. Associer le bronzage à la beauté est un réflexe conditionné dont il est encore difficile de s’affranchir aujourd’hui dans nos sociétés occidentales. (6) Au-delà des apparences, notre santé mentale reste malgré tout tributaire du soleil et de la lumière. Le printemps bat son plein, l’été s’installe, les journées s’allongent, la luminosité ambiante s’intensifie et le soleil nous baigne de ses rayons bienfaisants… Comme certains animaux sortent d’hibernation, nous émergeons avec bonheur du blues hivernal! Mais pour certains d’entre nous, la traversée de l’hiver fut synonyme d’isolement et de souffrance…
Dans nos contrées, près d’une personne sur dix serait touchée par la dépression saisonnière, avec des variations en fonction des populations: situation géographique du nord, personnes privées de lumière naturelle à leur travail ou sortant peu de chez elles, une prédisposition plus accentuée chez les femmes(6). Les périodes de confinement n’ont évidemment fait qu’aggraver la situation. La dépression saisonnière appelée aussi TAS (Troubles Affectifs Saisonniers) est un trouble de l’humeur majeur lié au changement de saisons et plus précisément au manque de lumière naturelle. D’après le Dr Norman E. Rosenthal, psychiatre au National Institute of Mental Health, la dépression saisonnière est la conséquence d’une double perturbation hormonale, induite par la baisse de luminosité, impliquant à la fois une hausse anormale de la production de mélatonine et une réduction de sérotonine(7).
En conséquence, le soleil ne doit certainement pas être boudé, ni craint, mais au contraire, apprivoisé. Certes, toute exposition solaire excessive ou mal protégée peut être fortement délétère pour la santé, mais ne diabolisons pas l’astre du jour, apprenons plutôt à en tirer profit de manière sage et raisonnée.
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