Publié le 05/04/2011 à 17:20
Les agonistes de la LHRH sont des hormones administrées dans le cadre de l’hormonothérapie. Leur rôle? Ralentir le développement du cancer de la prostate.
Après plusieurs semaines de traitement, les agonistes de la LHRH répriment la production de la LHRH (Luteinizing Hormone-Releasing Hormone). Cette hormone stimule la production de testostérone dans les testicules par l’intermédiaire de la LH (également une hormone). Comme la production de la LHRH est freinée, il y a moins de testostérone qui passe dans le sang, ce qui ralentit le développement du cancer de la prostate.
Les agonistes de la LHRH sont injectés tous les trois à six mois. Si leur action de réduction de la production de testostérone est identique à celle obtenue par l’ablation des testicules, leur effet a l’avantage d’être réversible.
Au début du traitement, les agonistes de la LHRH augmentent temporairement le taux de testostérone. Une "poussée" (problème de "flare-up") du cancer de la prostate peut donc apparaître. C’est la raison pour laquelle la première injection d’agonistes de la LHRH est généralement associée à un anti-androgène. Les anti-androgènes sont des molécules qui bloquent le récepteur de la testostérone dans la cellule prostatique. Ils peuvent ainsi contrecarrer l’effet d’une hausse temporaire du taux de testostérone.
Comme ils freinent la production de testostérone, les agonistes de la LHRH peuvent provoquer des effets secondaires. Certains s’apparentent aux symptômes typiques de la ménopause chez les femmes: bouffées de chaleur, prise de poids, perte de masse musculaire, ostéoporose, troubles de l'humeur… Une diminution de la pilosité et des troubles de l’érection peuvent aussi apparaître.
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