De plus en plus de patients doivent prendre des médicaments qui répriment l’activité du système immunitaire. C’est par exemple le cas des personnes atteintes de maladies inflammatoires articulaires comme l’arthrite rhumatoïde, de maladies inflammatoires intestinales (Crohn) ou ayant subi une transplantation. Lorsque le système immunitaire fonctionne moins bien, il peut plus difficilement faire face à la formation de cellules cancéreuses.
La peau constitue un endroit de prédilection à la formation de cancers, car les cellules cutanées se renouvellent rapidement et le risque d’erreur génétique (mutation) lors de la division cellulaire est donc mathématiquement plus important que dans des organes ou les divisions cellulaires sont moins fréquentes.
Bien que l’inhibition des défenses de l’organisme par certains médicaments augmente le risque de carcinome basocellulaire, c’est surtout le risque de carcinome spinocellulaire qui est accru. Dans la population normale, on compte quatre carcinomes basocellulaires pour un spinocellulaire. Cependant, chez les patients transplantés, ce rapport est inversé suite à l’immunosuppression, et on compte donc quatre fois plus de carcinomes spinocellulaires que de basocellulaires.
Il existe de nouveaux traitements systémiques – c’est-à-dire qui touchent tout l’organisme – des carcinomes basocellulaires avancés. Ces t...
Lire la suiteMarleen Decruyenaere et Marlies Meersman, Psychologues, Oncologie médecine générale, UZ Leuven.
Nadia, 50 ans
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