Près de 90% des cancers cutanés sont des non-mélanomes. Les deux types les plus importants sont le carcinome basocellulaire (70-75%) et le carcinome pavimenteux (également appelé carcinome spinocellulaire) (10%). Ils sont dus à une division non contrôlée des kératinocytes, les cellules qui constituent principalement l’épiderme.
Les 10% restants sont des mélanomes. Ils prennent naissance au départ des cellules pigmentées ou mélanocytes, donc fréquemment au départ d’un grain de beauté. Si les mélanomes sont détectés à un stade précoce, les chances de guérison complète sont très importantes. Toutefois, s’ils pénètrent en profondeur dans la peau, le risque de propagation aux ganglions et aux autres organes est élevé (métastases). La plupart des décès par cancers cutanés sont dus aux mélanomes.
Le carcinome basocellulaire est le cancer cutané le plus fréquent chez les sujets à peau claire. Il est rare chez les personnes à peau noire. Il est dû à un dommage à l’ADN des kératinocytes, que l’organisme ne peut plus réparer.
Les kératinocytes vont alors se multiplier de façon non contrôlée, entraînant ainsi l’apparition d’un cancer. Les carcinomes basocellulaires ne touchent que la peau pileuse (qui contient des poils) et donc ni les muqueuses ni les paumes des mains ou les plantes des pieds. Bien que la croissance des carcinomes basocellulaires soit lente, il est recommandé de les traiter à temps car ils peuvent provoquer de graves lésions destructrices profondes dans des tissus par ailleurs sains qui les entourent. Toutefois, contrairement à de nombreux autres cancers, ils métastasent rarement.
Le carcinome pavimenteux est une autre tumeur maligne qui se développe aussi suite à des dommages au niveau de l’ADN des kératinocytes. Les cellules de ces tumeurs possèdent des caractéristiques de la couche épineuse ou stratum spinosum de l’épiderme, ce qui explique que ce cancer porte également le nom de carcinome spinocellulaire (CSC). Cette forme de cancer de la peau est moins fréquente mais peut se disséminer dans d’autres organes et être donc à l’origine de métastases.
Il existe de nouveaux traitements systémiques – c’est-à-dire qui touchent tout l’organisme – des carcinomes basocellulaires avancés. Ces t...
Lire la suiteMarleen Decruyenaere et Marlies Meersman, Psychologues, Oncologie médecine générale, UZ Leuven.
Nadia, 50 ans
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