L’eau, c’est la vie… et la garantie, selon une étude, de s’épargner quelques cystites à l’occasion. Des chercheurs ont en effet pu constater que, chez des volontaires suivies pendant 12 mois, le nombre d’infections des voies urinaires était moins important chez celles qui buvaient de plus grandes quantités d’eau.

Des chercheurs ont constaté que le nombre d’infections des voies urinaires était moins important chez celles qui buvaient de plus grandes quantités d’eau

Concrètement? Les femmes qui consommaient 1,5 litre en plus de leur consommation normale quotidienne souffraient de 48% de cystites en moins. Bon à savoir: cette quantité d’eau correspond à 6 grands verres, de préférence à consommer tout au long de la journée!

Le jus de canneberge et les compléments alimentaires à base de ce fruit, tels que les gélules et les comprimés, ont longtemps été présentés comme une solution facilement accessible pour lutter contre ce type d’infections, mais la dernière revue sur le sujet (2012, sur 24 études) ne montrait pas d’avantages particuliers. Une équipe internationale a voulu mettre à jour ces résultats en examinant 50 essais plus récents et ayant inclus près de 9 000 participants.

Infections urinaires: prévenir vaut mieux que guérir

L’étude, publiée dans Cochrane Reviews, a déterminé que le jus de canneberge et ses dérivés réduisent de plus d'un quart le risque d'infections urinaires symptomatiques répétées chez les femmes, de plus de la moitié chez les enfants et d'environ 53 % chez les personnes susceptibles de contracter une infection urinaire à la suite d'une intervention médicale. Selon les chercheurs, si l'infection urinaire n'est pas traitée, elle peut atteindre les reins et provoquer des douleurs et d'autres complications, y compris une septicémie dans les cas les plus graves. La prévention est donc le moyen le plus efficace de réduire les risques.

Canneberge et infections urinaires: les conclusions

Les auteurs de l'étude concluent que si les produits à base de canneberge aident à prévenir les infections urinaires, en particulier chez les femmes présentant des récidives fréquentes, d'autres études sont nécessaires pour mieux déterminer quelles sont les personnes souffrant d'infections urinaires qui bénéficieraient le plus des produits à base de canneberge.

Les cystites, ou infections urinaires, peuvent concerner toutes les femmes, et plus encore après la ménopause. Mais le pire, ce sont les cystites récidivantes, qui réapparaissent obstinément après plusieurs traitements. Une équipe de scientifiques vient de démontrer que chez les femmes ménopausées, les bactéries peuvent parfois s’inflitrer dans les tissus de la vessie.  

Des bactéries infiltrées dans les tissus de la vessie

Cette présence des bactéries entraîne une inflammation chronique qui pourrait jouer un rôle dans la réapparition des infections. Les chercheurs espèrent que ces recherches permettront de développer de nouveaux traitements, parce que les cystites récidivantes sont difficiles à traiter avec des antibiotiques.