Il ne faut pas confondre la dermatite atopique avec la dermatite de contact. Cette dernière est provoquée par des facteurs externes à notre organisme qui irritent notre peau et/ou auxquels nous devenons allergiques: produits détergents, gants de caoutchouc, bijoux en nickel... Dans ce cas, la prise en charge consiste simplement à traiter localement les lésions d’eczéma et à supprimer l’allergène à l’origine de l’inflammation.
La dermatite atopique, elle, constitue la forme la plus courante d’eczéma chronique. La maladie évolue de manière fluctuante, avec une alternance de périodes d’accalmie et d’aggravation des symptômes. Les «crises» ou «poussées» sont entrecoupées de phases de «rémission», durant lesquelles les lésions d’eczéma sont plus discrètes, voire totalement absentes. Mais l’affection est chronique, ce qui signifie qu’elle a tendance à récidiver et qu’elle nécessite un traitement en continu, même en dehors des crises.
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Prof. Dominique Tennstedt, Dermatologue aux Cliniques Universitaires Saint-Luc
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